Skip to content

Rencontre avec Gwen Roujanski, nouvelle programmatrice du Klub

L’annonce de la reprise en main du Klub, l’emblématique spot de Châtelet, posait mille questions. On est allé en livrer certaines directement à la femme qui se trouve à la source de la renaissance du lieu.

Pas facile de s’attaquer à une légende des marges parisiennes. En reprenant le Klub , Gwen Roujanski se lançait dans une mission complexe : garder la confiances des communautés artistiques qui ont trouvé dans ce lieu central un refuge, introduire de nouvelles esthétiques, ouvrir le lieu au plus grand nombre sans en trahir l’héritage… On est allé demander à la chef comment elle comptait s’y prendre pour relever le défi.

VillaSchweppes : le Klub vient de réouvrir sous ton impulsion. Qu’est-ce qui t’as décidé à te lancer sur ce projet ?

Gwen Roujanski : Je viens vraiment de la musique. J’ai été ingénieur son, je me suis occupé du merchandising, je suis devenue booker, puis j’ai fait du développement international d’artistes… A un moment, j’ai eu besoin d’aller voir ailleurs, je devenais un peu lasse face à tout ça. Je suis partie dans l’événementiel. Au bout de 3 ans, j’ai eu besoin de revenir à la musique. J’en ai parlé un soir avec Topper, le programmateur de la Mécanique Ondulatoire, qui m’a proposé de rencontrer son patron, qui s’occupe aussi du Klub. Je suis venue voir le lieu et j’y ai vu un énorme potentiel, idéalement placé et avec une jauge adéquate pour faire du développement d’artiste. L’endroit était certes très connoté musique de niches et paraissait difficile d’accès aux non-initiés, mais du coup, c’était un beau challenge de le faire évoluer.

Se sentir bien dans la salle, ne pas se sentir catégorisé : avoir un lieu pour tous.

La question que posait cette relance du Klub, c’est justement autour de ce qu’allaient devenir les marges, pour lesquelles le lieu était un vrai refuge.

J’écoute de tout. Je veux créer un lieu qui soit un vrai pont entre tous les mondes. Garder le métal, la cold wave, mais aussi faire de l’electro, de la folk, de l’indé. C’est pour ça que je suis partie sur une décoration très blanche, épuré : je voulais que ce soit neutre, que tout le monde puisse s’approprier le lieu.

Jour comme nuit, le Klub restera un club “rock” ?

On réfléchit à faire du premier étage un bar, un lieu de vie où l’on puisse à longueur d’années et de semaines, boire des verres en écoutant de la musique. On ne sera pas sur un club uniquement électro le week-end. On s’affirme dans l’éclectisme.

Le Klub (Photo 10)

Le Klub (Photo 10)

Le Klub (Photo 11)

Le Klub (Photo 11)

Le Klub (Photo 14)

Le Klub (Photo 14)

Le Klub (Photo 5)

Le Klub (Photo 5)

Le Klub (Photo 9)

Le Klub (Photo 9)

Est-ce qu’on peut venir au Klub à l’aveugle ? A quoi s’attendre ?

J’ai voulu créer un lieu qui s’adresse plutôt aux trentenaires mais aussi aux jeunes, surtout avec l’electro; ouvert à toutes et tous, gay, trendy, garage, punk, mais toujours ayant une affinité artistique. On est sur des entrées pas chères, des tarifs de boissons raisonnables… Tu n’auras pas forcément envie de venir tous les vendredis, parce qu’on veut avoir des propositions différentes pour accueillir des publics variés. Mais il y aura régulièrement des rendez vous autour de la musique que tu aimes.

Comment unir les chapelles ?

Se sentir bien dans la salle, ne pas se sentir catégorisé : avoir un lieu pour “tous”. C’est vraiment important cette notion là.

Il y a des showcases qui ont été annoncés : tu veux aussi intégrer un aspect “soft-Silencio” ?

Un peu, d’une certaine manière mais en plus accessible à tous. On veut que les labels sachent qu’ils peuvent présenter leurs artistes dans de bonnes conditions. On a une fermeture très tardive, on peut proposer le Klub pour les aftershow : tu arrives à minuit, la salle est propre, l’artiste peut librement faire son DJ set, avec des tarifs abordables, en sachant que tu es Rue de Rivoli, donc facile de venir et de rentrer.

Quelles sont les premières satisfactions ?

On commence seulement à dresser les premiers bilans mais clairement, pour l’instant, c’est le retour des gens ! Aussi de voir les Djs de soirées installées, comme ceux de la super soirée goth She’s In Parties, se sentir toujours, sinon plus, à l’aise qu’avant. Ils trouvent ça plus clair, s’y sentent bien. Au même titre que le public qui refait son apparition. Et puis, que les groupes qu’on vient d’accueillir souhaitent revenir !

Le Klub
12/14 rue Saint Denis à Paris.
Consultez le programme !

Derniers articles Lieux

Lieux

Les meilleurs bars à vin où trinquer à Paris

Lieux

Les meilleurs bars à tapas de la ville de Toulouse

Lieux

Brach Paris, un voyage à chaque étage

Lieux

Perruche : le rooftop perché

Les Plus Lus

Lieux

Paris : Les 10 rooftops du moment

Lifestyle

Des vêtements Cheetos, une IA qui rappe… les infos unexpected !
La nouvelle déco du Klub

Lieux

Le Silencio, le club le plus fermé de Paris

Lieux

10 terrasses où prendre le soleil à Paris en 2017

Lieux

18 terrasses chics et chauffées à Paris

Lieux

Et le meilleur club pour faire des rencontres est…

Les plusPartagés

Lieux

Les terrasses de Paris

Food

Voici la chips la plus chère du monde

Lieux

Les 15 bars les mieux cachés du monde

Lieux

Paris : Les 10 rooftops du moment

Lieux

Chez Bouboule, le bar à pétanque intérieure

Lieux

10 terrasses où prendre le soleil à Paris en 2017