Cette semaine, on s’intéresse à quatre jeunes marques prêtes à conquérir vos vestiaires. On passera par Paris, Londres et la côte ouest américaine : de Boyhood, à la griffe de Skepta, Mains, en passant par les relativement jeunes marques que sont Reformation, ou encore Hija de tu Madre. En bonus, on vous en dit plus sur le coup d’éclat de Raury au défilé Dolce & Gabbana…
Le coup d’éclat de Raury contre Dolce & Gabbana… au défilé Dolce & Gabbana
Vous connaissez peut-être déjà Raury. Il s’agit d’un jeune artiste américain qui a commencé à faire parler de son génie en 2015. La semaine passée, il était à Milan pour défiler pour D&G et, lors de son dernier passage sur le podium, l’artiste en a profité pour se débarrasser de son hoodie, dévoilant ainsi des phrases qu’il avait inscrites sur son torse. On pouvait effectivement y lire : “Donnez moi la liberté” et “Je ne suis pas votre bouc émissaire”. Le musicien s’est expliqué sur GQ (US) : “Je sais que si je marche sur le podium et que je porte quelque chose qui a un rapport avec Trump (la marque a habillé la première dame américaine), ça revient à être derrière Trump à mon tour […] je ne supporte pas Trump, ni tous ceux qui essaient de faire taire le peuple.”
Skepta lance sa marque : Mains
Le visage le plus connu de la grime se lance dans le textile. Le boss de la BBK aka Skepta était silencieux depuis un long moment, mais il a finalement posté sur Instagram trois photos d’une seule et même pièce : un survêtement vert kaki qui devrait être sa signature (pas totalement bête pour un représentant de tracksuit mafia). Le lookbook a été shooté au Maroc et, sur le site web de la marque, un compte à rebours et une vidéo en boucle accueillent les visiteurs, en attendant d’en voir plus très prochainement. Et pourquoi pas de voir arriver la collection en ligne d’ici trois petites semaines…
MainsSite officielLe label parisien Boyhood entre en financement participatif
Sur le point de lancer sa toute première collection, Boyhood, jeune marque fondée par Benjamin Brouillet et Céline Fadalat, vient de lancer sa campagne de financement participatif. L’objectif : 15 000€ ! De quoi financer le lancement de la marque en n’oubliant aucun détail… D’ailleurs, si l’objectif est atteint, on aura droit à un défilé pour la saison Automne/Hiver 2018 à Paris. Vous n’êtes pas encore familiers avec la marque ? Voyez ces quelques clichés ci-dessous et pour l’aider à décoller, c’est par ici.
BoyhoodSite officielHija de tu Madre, filles de la culture latino-américaine
Basée aux États-Unis, Hija De Tu Madre est une marque à l’identité singulière. Portée par les nombreuses traditions et croyances que composent la culture latino-américaine, la griffe joue avec le kitsch des traditions et des personnages pour créer des pièces étonnamment contemporaines. Frida Kahlo et Notre Dame de Guadalupe sont autant d’icônes que Hija De Tu Madre se ravit à s’approprier, avec réussite. Féminine et progressiste, la maison est très active sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) où elle rencontre un franc succès.
Hija de tu MadreSite officielReformation : fast-fashion et éco-responsabilité
Être écolo et responsable est aussi une affaire de mode, dorénavant. À l’heure où les efforts doivent se multiplier dans tous les domaines, Reformation fait quasiment figure d’exception dans un paysage de prêt à porter qui suit encore un modèle archaïque. La marque de Los Angeles fabrique ses collections à partir de produits recyclés divers. Elle se considère pourtant, au même titre que des labels tels qu’H&M ou Zara, comme une marque de fast-fashion, multipliant pièces et collections tout au long de l’année. Ses fondateurs viennent d’inaugurer leur sixième boutique, d’ailleurs, et c’est à San Francisco que ça se passe. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site de Reformation, ci-dessous.
ReformationSite officiel
