Pierre Mathieu, le membre du duo Make The Girl Dance, officiait jeudi 12 octobre comme DJ de Tête d’Affiche. Avant son set, le musicien et animateur a accepté de répondre à notre questionnaire nuit.
La Villa Schweppes : Où vous trouve-t-on à 21 heures ?
Pierre Mathieu : Dans le restaurant de mon pote : H.A.N.D dans le premier arrondissement, juste en face des Chandelles. Ça aide à situer quand je dis ça…
Et à 6 heures du matin ?
PM : Couché ! Je suis vieux, j’ai arrêté les afters il y a très longtemps. Je peux être dans un appart mais si on est à la Saint-Sylvestre. Même si je joue et que je finis à 4h30 du matin, tu peux être sûr que dans le quart d’heure je suis rentré chez moi.
Votre dernière nuit blanche ?
PM : Cet été lors d’un festival à Valence, en Espagne parce que tu es obligé vu que tout commence beaucoup plus tard. On a vu le soleil se lever. Mais en général je m’arrange quand même toujours pour dormir à un moment.
Pour séduire, plutôt cocktail ou plutôt danse ?
PM : Danse !
La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?
PM : C’est la pire mais je la trouve fabuleuse : “Il y a un 06 qui va avec ce joli petit cul ?”. C’est trash mais tu as quand une chance sur 100 que la fille se mette à rigoler.
À quelle soirée auriez-vous adoré être invité ?
PM : Mon pire regret : la soirée Demolition de l’Hôtel Monceau. Ce soir-là je jouais au Murano et on m’a proposé d’y passer mais j’étais crevé et ai décliné. Après, j’en ai entendu parler tous les jours pendant six mois. Du coup, maintenant, j’ai le syndrome de la Demolition et, par peur de manquer un truc, je passe toujours une tête dans les fêtes auxquelles je suis invité.
C’est quoi votre QG ?
PM : Le resto H.A.N.D (Ndlr : Have A Nice Day – 39 rue de Richelieu 75001 Paris) ! Les burgers sont vraiment super bons.
PM : Rive droite à fond la caisse. Je ne sais pas ce qu’il se passe rive gauche. J’y suis juste allé une fois ou deux pour prendre un train à Montparnasse. J’ai toujours habité rive droite et suis fan du 1er et du 2ème arrondissement.
Votre Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?
PM : Moi je suis mort avec le ParisParis ! J’étais cinglé de ce club, j’y passais toutes mes soirées et, quand il a fermé, c’est comme si j’avais arrêté de sortir. Mais bon, pour la musique, je dirais que Le Social Club et La Machine du Moulin Rouge ont une très très bonne programmation. Et puis, pour les filles, je dirais Le Baron et Le Montana. C’est quand même ce qui se fait de mieux, non ?
Votre meilleur souvenir de fête ? Une anecdote ! Un cocktail sublime, un barman super drôle, un décor fou ?
PM : Il y a quatre ans, on tournait un clip aux États-Unis et on avait de l’argent à dépenser. On a organisé une fête au Château Marmont de Los Angeles, invité des gens qu’on ne connaissait pas et c’est parti en sucette. On a fini la nuit dans la maison d’un milliardaire qui avait des reproductions de la Joconde aux murs. J’adore ce genre de fêtes improvisées dans lesquelles se mélangent des gens.
Votre meilleur acolyte pour sortir ?
PM : Celui qu’on appelle le “Wing Man”. C’est celui avec lequel je fais de la musique : Greg Kozo. On se connait bien, ça fonctionne !
À quel DJ confieriez-vous vos nuits ?
PM : À Greg Boust parce qu’il a su redonner ses heures de gloire à la musique généraliste. Il passe de vieux titres pourris mais il sait quand les passer. L’intelligence du DJ dans toute sa splendeur.
La chanson qui vous ferait vous lever de la banquette pour danser ?
PM : Comme tout le monde, “Blurred Lines” de Robin Thicke ne me lâche pas !
Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?
PM : “The Salmon Dance” des Chemical Brothers. C’est un titre super sautillant.
La Nuit…
PM : Je vais citer une oeuvre d’art très belle au néon : “At Night While You are Sleeping, I Destroy the World.”
