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Photos : on était au Macki Music Festival

Les 25, 26 et 27 septembre derniers, à Carrières sur Seine, c’était l’effervescence. La seconde édition du Macki Music Festival s’y tenait et on y est évidemment allés. On vous raconte.

Le weekend passé, juste à côté de Paris, avait lieu la seconde édition du Macki Music Festival. Organisé par deux collectifs parisiens dont la notoriété n’est plus vraiment à faire, le festival réunississait dans un parc, en bord de Seine, un line up pour le moins étonnant. Le Camion Bazar a trimballé sa troupe des rues parisiennes à sa périphérie (mention spéciale à l’énergumène qui a fait une série de roues en cropped top ), et des artistes d’un peu partout sont venus nous faire oublier l’arrivée de l’automne.

Malgré quelques désagréments (dont la désistation de GZA du Wu-Tang), le festival a su apporter ce qu’il promettait: une programmation homogène bien qu’éclectique. À notre arrivée, en milieu d’après-midi, Chester Waston envoyait ses lignes nonchalantes à une foule décidémment à la page. Le jeune rappeur / producteur n’a encore aucun projet majeur de sorti pour le moment. Pourtant, sur scène, c’est une très bonne surprise. En pleine mini-tournée européenne, l’Américain est peut-être de ceux qui a eu la réponse la plus franche. On pense par exemple à “Ogre”, produit par Mad Lib (il a pris la liberté de sortir un excellent remix d'”Auditorium” par Mos Def et Slick Rick, et il fait bien de ne pas être désolé). Évidemment, des artistes comme Moodoïd ou Tony Allen réuniront bien plus de monde, mais en ce qui concerne la performance même et l’énergie communiquée à la foule, notre poulain, c’est Chester.

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Entre les sets, on se ballade, on découvre des stands super marrants, comme par exemple cette chapelle en bois et en plastique, qui offre à tout ceux qui le souhaitent un mariage express. Du côté de l’entrée, deux slack lines (des cordes tendues entre deux arbres) accueillent enfants et grands enfants. Pour les petits, c’est une slack line musicale : des capteurs sur les élastiques émettent du son lorsqu’on les touche. On ne va pa vous mentir : on a passé plus de temps sur celui-ci que sur sa version adulte… On a ensuite découvert les fruits sonores et la fripperie des Sénégaulois. Chez les premiers, on assiste à une petite performance live entre pastèques et autres cucurbitacés branchés à un système son. Chez les seconds, c’est l’endroit parfait pour chiner : des sneakers aux vêtements d’occasions, en passant par les bonnets et casquettes importés du Sénégal et du Pérou. La découverte fashion du jour.

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Samedi 25 septembre, Macki Music Festival

Très vite, ça a été l’heure de revenir devant la grande scène, où Moodoïd, Silk Rhodes et Einleit succédaient à Tony Allen. Pas de grosse surprise, mais du spectacle en bonne et due forme. Moodoïd et Silk Rhodes ont apporté leur singularité à tour de rôle, et c’était beau. On a malheureusement raté la performance du trio parisien d’Einleit, mais on a croisé les deux tiers du groupe derrière la scène, et on a improvisé un petit photo shoot sur des caisses d’équipement. Cool !

Difficile de résumer le tout en un mot. Ce qu’on peut vous dire, c’est qu’il n’y a pas eu d’excentrisme forcé ici, et qu’on sent que l’identité du festival reste organique. Certains diront que la programmation manque de force et ils n’auront pas vraiment tort, mais toujours est-il que la vraie force du festival réside dans son originalité et son identité. Pour une deuxième édition, c’était très bien. On attend de pied ferme la prochaine édition.

Le plus de la journée : Une ambiance toujours bon enfant, à l’image de l’organisation ! On s’est bien amusés, avec tout ce qui était proposé dans le parc, qui avait des allures de foire de village.

Le moins : En début d’après midi, les navettes avaient un peu du mal à gérer les flux de festivaliers. Parfois un peu d’attente en sortant des transports…

La rencontre de la journée : On est tombés sur Einleit, dont on a raté le live. On a quand même pris le temps de leur tirer le portrait !

La phrase de la journée : Moodoïd ça veut dire ‘lunoïde’, en français ?”