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Photos : Major Lazer allume l’Olympia

Deux dates en l’espace de quelques jours : beaucoup de bruit, beaucoup de monde et beaucoup de chaleur. On était à l’Olympia pour voir Major Lazer lors de sa seconde date parisienne, et c’était… caniculaire !

On s’attendait à du spectacle, à de la chaleur, et à un sound system à faire éclater les boules quiès, mais même là, on était naïfs. On peut reprocher ce qu’on veut à Major Lazer : c’est trop commercial, pas assez créatif, trop ceci, pas assez cela… Le groupe mené par Diplo retourne tout sur son passage depuis 2008, et honnêtement, l’explication peut tenir en un seul live comme celui-ci.

Dès notre arrivée, juste avant la très bonne première partie d’Elliphant, on sent quelque chose de fort. Outre la température caniculaire à l’intérieure de la salle, qui contraste bien avec le froid parisien du mois d’octobre, on sent quelque chose de spécial. Quelques réglages et deux/ trois balances plus tard et Elliphant débarque sur scène, arborant un tee-shirt oversize et une casquette camo. Rien d’autre. La pyromane est venue en première partie des officiers et de l’armée qui suivront, mais on a l’impression d’être venu assister à son concert. Le ton est donné…

La chaleur est monté très rapidement, et on cherche d’un rapide coup d’oeil les extincteurs et sorties de secours les plus proches, juste au cas où ; mieux vaut être prudents. Les mecs de la sécurité, quant à eux, s’occuperont de réhydrater les personnes qui en ont le plus besoin à coup de bouteilles d’eau minérales jonchant le sol du crash photo. L’Olympia a la fièvre.

Un Olympia rouge de fièvre...

Un Olympia rouge de fièvre…

On annonce un entracte de 20 minutes après cette première partie ultra-chaude. Certains râlent mais, honnêtement, il s’agit d’une sage décision. Ce qui suit promet d’être intense et c’est le moment idéal pour s’hydrater parce que, dans très peu de temps, le coup de chaud que Diplo et ses comparses nous réservent risque de frapper très fort. Les minutes s’écoulent, et les gens reprennent place sur le balcon, la foule dans la fosse commence à bouger et l’agitation sur scène se calme…

Les lumières s’éteignent et le compte à rebour affiche 30 secondes, sur les deux écrans de la scène. Le frisson s’empare d’un public déjà cuit à point, et c’est parti. Diplo et le bien nommé Walshy Fire débarquent et tentent de calmer la foule – ou alors de l’exciter – à coups de canons à confétis et d’ad libs en français. L’incendie se propage jusqu’aux moindres recoins de la salle mythique parisienne, c’est bien parti et ça risque de bouger très fort jusqu’à très tard.

Les deux officiers ne sont pas les seuls à mettre en cause ce soir : leur scénographie, les danseuses ultra-sexy et les visuels propres au groupe y sont aussi pour beaucoup. On ne voit pas de défauts ou de choses à redire quant à la prestation scénique, si ce n’est qu’au final, c’est peut-être un petit peu plus une écoute festive des plus gros hits de Major Lazer, en compagnie du groupe et de ses danseuses, qu’un live à propremement parler. On s’amuse, ça c’est certain. On a adoré, et on mentirait si on disait le contraire. On regrette juste (parce qu’on adore faire la fine bouche) l’élément live qui nous aurait rendu accroc du premier coup.

Le plus du concert : On a vu la foule chanter et se déhancher comme rarement…

Le moins : Le sentiment d’une compilation jouée par les artistes plutôt qu’un vrai live était par moment présente… Mais bon, on ne peut pas prendre des bains de foules et être derrière les platines.

L’anecdote : Il aurait fallu que l’Olympia installe un système de pluie artificiel juste pour la soirée. Les bouteilles d’eau minérale données par la sécu, ce n’était pas assez. Il a fait vraiment chaud à l’Olympia.

La citation de la soirée : “Je savais pas qu’on était encore au mois de juillet, purée“.

En bonus, on vous a trouvé un petit résumé du live, à visionner là dessous.