Nouveau morceau aux sonorités dream pop qui font son succès, Pégase livre avec “Well Bell” un agréable et joyeux son pour cet été. De quoi patienter avant son prochain album et se trémousser doucement, au café par exemple.
Pégase s’envole en douceur
Nouvel EP, tout frais, tout délicat de Pégase, “Well Bell” nous emmène dans le récit d’une vie, un été passé à travailler dans un café et finalement, qui s’éternise un peu. De sa voix marquante, de ses accords justes et de ces instruments qui entêtent, Pégase – Raphaël d’Hervez pour le nom civil – signé sur Fvtvr Records, nous offre un avant-goût de son album à venir. On y voit Anaïs, une jolie brune qui se met presque à nu, qui se libère de son carcan quotidien en musique. “Well Bell” risque de vous accompagner toute la journée.
Raphaël D’Hervez – Pégase.
Pégase sur ce nouvel EP
Villa Schweppes : Hello Raphaël, est-ce que tu peux me présenter ton nouvel EP ?
Pégase : Cet EP comporte deux titres “Well Bell” et “My Wedding Band” qui sont une introduction à l’univers de mon prochain disque. Je considère mon premier album comme une suite de rêves, une sorte de voyage à la recherche d’un nouveau monde. Ce nouvel EP est un peu comme un réveil dans un univers inconnu, le passage du rêve à la réalité.
Qu’est-ce qu’évoque Well Bell ?
Pégase : “Well Bell’ évoque plusieurs choses. Twin Peaks, ma série préférée, a pas mal inspiré l’ambiance générale de cette chanson. Elle évoque aussi le moment où tu te rends que tu es très proche d’atteindre ton but, de devenir quelqu’un, mais tu ne sais pas si tu es vraiment prêt pour ça.
Ce nouvel EP est un peu comme un réveil dans un univers inconnu.
Un mot sur le clip, comment ça s’est passé ? On ne te voit pas.
Pégase : C’est drôle, parce qu’en fait j’ai vraiment l’impression d’être dans ce clip. Quand je le regarde, je vois Anaïs jouer mon rôle. J’ai été cette personne au bout du rouleau qui devait travailler qu’un été qui s’est transformé en quelques années. Un jour j’ai compris que ce n’était pas ma place, alors je suis parti rattraper mes rêves.
Ton prochain album est prévu pour 2016, quelques infos avant sa venue ?
Pégase : Ce que les gens retrouveront d’un album à l’autre, ce n’est pas un genre particulier de musique, mais moi. J’ai la volonté que chacun de mes disques soient différents, je ne veux surtout pas me répéter, je suis attaché à créer un nouvel univers à chaque nouvel album. J’ai aussi commencé à enregistrer quelques chansons dans ma langue maternelle, c’est quelque-chose que je voulais déjà faire sur mon premier album, mais je n’avais pas eu l’occasion de le concrétiser.
Clip de “Well Bell”
La mini interview d’Anthony Poulon, réalisateur du clip
Villa Schweppes : Comment t’es venu l’idée de ce clip vidéo ?
Anthony Poulon : On a beaucoup échangé avec Pégase et il faut savoir que c’est quelqu’un de très créatif, qui évolue constamment avec une idée par minute. On a commencé à travailler sur une première version du morceau mais très vite il m’a présenté une deuxième version où l’ambiance globale était très différente. Le projet a évolué mais le sujet de base a été conservé ; celui d’une personne qui ne se plait pas dans le milieu où elle évolue et qui décide de tout changer. Au final, le défi était de traiter le sujet de façon plutôt légère, en adéquation avec l’ambiance musicale.
Le défi était de traiter le sujet de façon plutôt légère.
Est-ce la première fois que tu travailles avec Pégase ?
J’ai déjà eu l’occasion de travailler en tant que cadreur sur deux de ses précédents clips, “Gold to Share” et “Ladybug” . En revanche c’est la première fois que je réalise l’un de ses clips.
Comment vous êtes-vous connus ?
C’est une amie en commun qui nous a mis en relation. Pour son clip “Gold to Share”, il avait besoin d’un cadreur et c’est tout naturellement que j’ai accepté. On s’est tout de suite bien entendus et l’idée de réaliser l’un de ses clips me trottait dans la tête depuis le début.
Quels sont tes projets après ce clip ?
J’aimerais beaucoup marcher sur la lune ou cadrer le prochain Kubrick mais il ne répond plus aux messages, vous avez des nouvelles ? Non plus sérieusement, je suis sur le point de terminer mes trois ans d’études dans une école de cinéma Nantaise et je compte m’installer sur Paris à la rentrée pour tenter l’aventure.
