Patrice Meignan est, à 37 ans, le Directeur du magazine Intersection, de l’agence de communication L’Écurie et désormais de la galerie d’art éponyme. Rencontre avec ce spécialiste avisé de mobilité en tout genre.
La Villa Schweppes : Où vous trouve-t-on à 21 heures ?
Patrice Meignan : Je couche Lou Meignan puis je rejoins Laura Kallisté et nous prenons la route vers Paris (ndlr, Patrice habite à une porte de Paris) pour aller diner dans un resto.
Et à 6 heures du matin ?
Toujours dans mon lit sauf une fois par semaine quand je prends l’avion de 7h30 à Orly pour aller à mon bureau de Genève.
Votre dernière nuit blanche ?
Ce n’est pas original mais c’était le soir du 31 décembre. J’étais chez Jean Roch (que j’aime beaucoup) à Marrakech. On a diné chez lui puis nous sommes parti dans plusieurs soirées dans la ville et avons fini à faire la fermeture du VIP à 7h du matin.
Pour séduire, plutôt cocktail ou plutôt danse ?
Je suis sans doute le plus mauvais danseur que la capitale ait connu, une vraie catastrophe ! Donc je dirais plutôt cocktails. Un Baron, par exemple, toujours efficace !
La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?
Paris regorge de gros balourds assez efficaces en termes de punchlines de séduction ratées, mais vu que je suis en général assez concentré sur les gens avec qui je parle, je ne me souviens pas trop de ce qui se dit ou se fait autour de moi.
À quelle soirée auriez-vous adoré être invité ?
À l’une des fêtes organisées à Tanger dans les années 80. À cette époque, de grands décadents européens organisaient des orgies romaines dans des palazio de la ville. Des soirées parait-il assez dingues !
C’est quoi votre QG ?
L’Écurie ! J’y suis très souvent. J’ai toujours pensé qu’il fallait un lieu fédérant, alternatif et décalé et ici c’est bien ce dont il s’agit… du moins pour le moment (on déménage tous les ans à peu près) !
Rive Gauche ou Rive Droite ?
Je suis plutôt 10ème et Marais pour mon job parce que c’est un peu le centre de la création mais je suis plus Saint-Germain et Île Saint-Louis pour le feeling. Cela dit, j’aime aussi beaucoup le charme de la banlieue où je vis. Dans le 93 on se croirait parfois dans les années 50 quand on va dans certains vieux troquets.
Votre Top 3 des lieux où faire la fête à Paris ? Et pourquoi ?
C’est une vraie bonne question ! J’ai toujours envie de mettre Le Baron en numéro 1 parce que c’est l’endroit où je suis le plus allé depuis dix ans, que j’y vais au moins une fois par semaine vu que je suis sur d’y croiser des potes. Ensuite, je t’avoue que j’attends les nouveaux clubs qui pourront prétendre à la deuxième et à la troisième place de ce Top. À ce propos d’ailleurs, on m’a proposé de faire partie d’un collectif de sept ou huit mecs qui ont fait pas mal de fêtes et souhaitent ouvrir un lieu privé et je vais me lancer dans cette aventure. On cherche encore le lieu mais tout ça devrait voir le jour dans les prochains mois !
Votre meilleur souvenir de fête ?
Un jour, j’étais au Georges et je rencontre une fille qui me tombe dans les bras et me dit : “Viens on part à Ibiza !”. C’était l’été et je ne faisais rien de particulier à ce moment-là. Du coup, je suis parti avec elle et je suis resté soixante jours à faire la fête dans une grande maison avec une bonne grosse bande d’allumés. C’était il y a deux ans et j’ai mis trois mois à m’en remettre !
Votre meilleur acolyte pour sortir ?
Ma nana, Laura, qui est la copine parfaite pour sortir : on ne se prend pas la tête, on se soutient mutuellement quand l’un des deux se sent moins bien, on se marre… On est un vrai bon duo de sortie !
À quel DJ confieriez-vous vos nuits ?
À Ricardo Villalobos, à Nicolas Jaar et après je vais choquer toute la sphère Schweppesisante mais je dirais David Guetta parce que quoi qu’on en pense, c’est un super DJ !
Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?
J’écoute toute la journée du John Coltrane et beaucoup de jazz en général. D’ailleurs, je me lève et prend ma voiture avec TSF Jazz en fond sonore.
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