Une idée nous est venue : demander à un artiste de nous donner trois sons et de nous guider vers un autre artiste qu’il a découvert afin de créer un relais de DJ’s et de vous faire découvrir de nouveaux talents.
On commence ce relais avec le co-fondateur du label hip-hop/électronique Institubes (Para One , Tacteel, Surkin, Cuizinier, Bobmo, Midnight Juggernauts…), fondateur du label Sound Pellegrino avec Orgasmic (Nouveau Yorican, Panteros666, Renaissance Man, Gucci Vump, Bart B More…) et grand patron de l’émission de podcasts filmés Overdrive Infinity, Teki Latex !
Le concept : Trois morceaux / Un artiste à nous faire découvrir / L’artiste cité prendra la relève.
1) Quel est pour toi le track parfait pour commencer un set ?
Teki Latex : H.N.N.Y – “Trummor”
“Quand je le joue, je sais systématiquement que c’est le morceau qui va attirer subtilement les gens sur la piste et commencer à les faire danser sans qu’ils ne s’en rendent compte. Il plante tout de suite le décor”.
2) Le track parfait pour le “chill” ?
Teki Latex : “Je ne “chille” presque jamais et quand je “chille” je n’écoute pas de musique – je regarde plutôt des séries – récemment on va dire Birthday Boys la nouvelle série parainée par Bob Odenkirk (Saul dans Breaking Bad)”
3) Le track que tu adores et que tu aurais aimé produire ?
TL : Errorsmith – “Stiff Neck”
“Le track que j’aurais aimé produire est d’ Errorsmith – “Stiff Neck” c’est un tool parfait, un miracle de simplicité, il n’y a vraiment pas beaucoup d’éléments mais ils sont génialement bien choisis, on peut superposer ce morceau à n’importe quel autre morceau de n’importe quel style et ça fonctionne. Errorsmith a une manière de travailler la matière première sonore qui est admirable – c’est un travail compliqué qu’il arrive à faire paraitre simple.
4) L’artiste que tu aimerais nous faire découvrir ? Une phrase sur lui ?
TL : “L’artiste auquel je pense est Koyote, c’est un DJ que je connais depuis des années. Il organisait des soirées Booty/Ghettotech/juke dans les années 2000 avec son pote Goon et depuis, il a produit 3 maxis en solo sur le label Mixpak – le premier mêlait la Bass à l’anglaise à des ambiances bande originale de films français 70s – puis il a viré de plus en plus techno tout en gardant ce truc “mélancolie François de Roubaix” dans les mélodies. Il ne travaille qu’avec des boites à rythmes et des synthés, sans non plus avoir ce côté “puriste techno” énervant. Son dernier EP “I stand accused” vient de sortir et c’est une bombe mélancolique et métallique”.
Rendez-vous lundi prochain avec Koyote !
