Impossible de manquer une ouverture de club, surtout lorsque celui-ci s’avère autant de qualité. On vous raconte notre première nuit dans ce Nuits Fauves… qui est loin d’être la dernière.
LÄRM, La Clairière, Le Punk Paradise… Paris est, depuis quelques années, le nouvel épicentre de la techno et les nouveaux clubs ouvrent comme les bourgeons au printemps (bien qu’on n’en ai pas eu de printemps). Le dernier en date : Nuits Fauves, nouveau temple de la nuit géré par l’équipe de La Rafinerie (en charge aussi de la Direction Artistique du Wanderlust). Cette dernière nous avait donné rendez-vous ce vendredi 24 juin pour nous présenter son nouveau bébé. Une ouverture décalée à cause des inondations mais qu’on n’allait évidemment pas rater…
Rendez vous donc à la foire du trône nocturne, au jardin d’acclimatation de la nuit : La Cité de la Mode et du Design. On descend sur les quais de Seine, sous Le Nüba et Le Wanderlust et on arrive devant Le Playtime. C’est là que, devant la péniche, une file immense s’est formée. Voici l’entrée. On pénètre assez rapidement à l’intérieur de ce qui ressemble à un espace en open air tout en échafaudages. C’est là qu’on découvre une table de ping-pong, un bar géant et un espace chill où ont été installées des balançoires (oui oui), mais aussi des portraits de (ATTENTION SPOIL) feu Ramsay Bolton. On se sent immédiatement bien, avouons-le (pas grâce à Ramsay, vous vous en doutez). Et on apprécie le mélange de population assez fréquent lors d’une ouverture de club. On emprunte assez vite un couloir en forme de “L” pour rentrer dans la salle principale. Sam Tiba de Club cheval a commencé à jouer devant un public déjà bien à bloc. Son compère Panteros666 reprendra beaucoup plus tard, lui (5h).

L’ouverture du club Nuits Fauves – Photo 51 (Sam Tiba)

L’ouverture du club Nuits Fauves – Photo 52

L’ouverture du club Nuits Fauves – Photo 53

L’ouverture du club Nuits Fauves – Photo 54
L’espace, tout en longueur, a été décoré (par les designers israélien de Bald Studio) selon les codes de la rue : bar en béton coulé fraichement, DJ booth dans une cage, grafs et tags partout… On se croirait presque au feu Kater Holzig à Berlin. Côté lumières, les membres de l’excellence agence SUPERBIEN ont, encore une fois, fait du super boulot. On a l’impression de se trouver dans un tunnel et c’est à la fois flippant et excitant. La partie était loin d’être gagnée pourtant, nous explique une personne en charge de l’organisation : “À 18h, les bars n’étaient pas monté et ça sentait vraiment la colle. Je me suis vraiment dit qu’on n’allait jamais pouvoir ouvrir… Et pourtant, 3h plus tard, c’était nickel.”
1h du matin. Le club est désormais plein à craquer et Étienne de Crecy prend les commandes des platines. On avoue ne pas avoir été bluffé par son set mais on remarquera quand même une chose : le system son qui l’entoure est vraiment incroyable. Et pourrait bien faire du club l’un des meilleurs de Paris ? Réponse dans quelques mois mais, en attendant, on vous conseille vivement de vous faire votre propre avis.
Le plus de la soirée : Le cadre, définitivement. On tient là un vrai bon club dans lequel on retournera, assurément.
Le moins : On nous avait vendu un club “underground”. On s’attendait donc à un line up très pointu. On a bon espoir lors des soirées Jeudi Techno.
La réflexion de la soirée : Drôle de choix de nom pour un club que celui de Nuits Fauves. Disons que le film du même nom de Cyril Collard test très moyennement “festif”.
L’anecdote de la soirée : On sort de Nuits Fauves en passant obligatoirement par Le Wanderlust. On parie que certains vont mettre plus de temps que prévu à rentrer chez eux…
La phrase de la soirée : Un party harder sur le dancefloor : “Je sors tellement qu’on m’appelle Jean Michel Club.”