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Chronique : la soirée “Live In The Cube” du crew Wato

Ce jeudi 6 novembre, l’équipe Wato a mis en boîte pour nous des artistes lors d’une grosse fête dans l’ancienne Gare Frigorifique de Bercy. Voici notre compte rendu de cette soirée bien futuriste “Live In The Cube” !

C’est à coté du Village de Bercy, au niveau des quais à l’embouchure de l’autoroute que l’on avait rendez-vous ce jeudi 6 novembre au soir. Pas très sexy, de prime abord… Pourtant, une entrée éclairée avec le panneau “Live In The Cube, Welcome” attire très vite notre attention. Il s’agit de l’ancienne Gare Frigoriphique de Bercy où à lieu la nouvelle soirée de l’équipe de Wato. “Soyez les bienvenus !”, nous accueille avec le sourire une jolie brune tout en nous tendant un sac. Elle nous explique : “C’est dans ce dernier que vous trouverez votre casque Bose. Vous en aurez besoin au cours de la soirée…” On ne demande pas plus d’explications et on emprunte un long tunnel éclairé qui nous rappelle étrangement le club des anciennes carrières de craies d’Issy-les-Moulineaux.

Au bout de ce dernier, se dresse une grande salle éclairée en bleue avec quelques tables, un bar et un DJ Booth. On se croirait à Londres dans une Warehouse sous London Bridge.

Il est plus de 20h et la faim commence à nous tirailler. Ça tombe bien, le Camion Qui Fume fait escale dans un coin de la salle. À l’intérieur, des petites mains enchaînent les burgers comme lors du Paris Street Food Festival : “On compte envoyer un peu plus de 400 plats”. Bon courage à eux…

Plus loin, Ariel Wizman (chapeauté pour l’occasion) passe quelques sons aux platines. C’est pourtant un panneau “Light Painting” devant une étoffe noire qui attire notre attention. “Vous êtes les premiers”, nous confie derrière Guilhem, le fondateur de Jadikan Lp et professionnel de Light Painting (vous savez ces photos sur lequel le photographe “peint” à l’aide de néons lumineux). On repartira avec une jolie photo souvenir !

Plutôt branchés techno ou piano ?

Une question nous taraude pourtant : Où sont les fameux cubes dont on nous parlait avant l’évènement ? Il nous faudra attendre 21h avant de savoir. À cette heure-là, l’organisateur Foulques Jubert s’empare du micro et annonce : “Prenez vos casques et tenez-vous prêts à vous brancher aux cubes !”. En haut du grand rideau noir au bout de la salle s’allume des petites écrans qui diffusent un compte à rebours : “5, 4, 3, 2, 1…”

Le voile se baisse alors et on se retrouve face à deux cubes transparents. Dans celui de gauche, Mattias Mimoun joue de son piano, tandis qu’à droite un certain Gregori Klosman danse dans sa “forteresse” de verre. C’est assez étonnant d’observer que ce dernier ne bouge pas du tout en rythme du set du désormais Lurick V. “C’est Normal, pour les écouter, il faut se “plugger” aux prises prévues devant chaque cubes”. Est-on dans un remake de Blade Runner ? Quoi qu’il en soit, on comprend mieux maintenant les lents mouvements de tête des filles devant Mimoun alors que résonne dans la salle de la grosse techno (on exagère un peu sur “grosse techno”). Ces dernières, justement, ont carrément l’air sous le charme du pianiste et l’une d’elles à même dessiner un coeur rose sur la vitre au dos du musicien. Derrière lui, on découvre alors un troisième cube dans lequel sont installés un batteur et deux guitaristes qui peinent à faire leur balance… Pas grave, il est maintenant plus de 22h, on en a déjà pris pas mal dans les yeux et les oreilles, on décide de repartir (avec le casque !) dans le froid.

Ce soir, le collectif Wato nous a offert une fête bien futuriste et nous ont prouvé qu’ils portaient bien leur nom : ils sont bien des oracles en termes de fêtes !

Le plus de la soirée : Le lieu, définitivement ! L’agence Wato est définitivement l’une des meilleures dénicheuses d’espaces insolites à Paris !

Le moins : Certaines prises de casques des cubes ne fonctionnent pas… Dommage…

L’anecdote de la soirée : À l’entrée, nous avons tagué un mur à l’aide de feutre phosphorescents. Saurez-vous retrouver notre marque sur le cliché numéro 20 ? (Allez, c’est pas très compliqué !)

La phrase de la soirée : Une fille parcourant la salle : “J’ai perdu mon ami. Mais où est Charlie ?”