Skip to content

Notre guide des (bons) bars rap à Paris

Qu’il est parfois délicat d’accorder sa red cup avec du rap de bon aloi. France, terre de hip hop connait une capitale où les bars dédiés ne se trouvent pas sous la première pierre. VillaSchweppes vous aiguille.

Workshop

Il s’appelait l’Atelier, il devint le Workshop. Quelques coups de manches à clous ont suffi à donner au troisième ardt. son lieu de rap. Outre le bois au sol et les fauteuils club, même les 450m2 du lieu semblent samplés de choses vintages diverses (éléments urbains, kitcheries…), contexte confrotable pour “Eat, drink and socialize” (la devise du lieu). À la carte, des classiques (cocktails entre 7 et 10€) et au sous-sol un bel espace pour la noce, où les grands soirs, on notera une grande dominance rap, quelques accointances électroniques et des sous-genres issus du hip hop comme la ghetto house.

Workshop,
173 rue St Martin,
Paris 3eme

 

Droguerie Moderne

Comme beaucoup d’établissement environnants (La Mercerie, le Petit Garage) La Droguerie Moderne tire son nom du passé ouvrier et artisan de son quartier : Oberkampf. Ici, c’est le triomphe de la street, du mobilier urbain servant de de déco et de mobilier (panneaux routiers, cadis, cagettes, bidons, divers encombrants récupérés dans la rue type baignoire) à la musique puisque le lieu affectionne tout particulièrement le rap et ses ancêtres soul ou funk. L’endroit est foncièrement peu onéreux (pinte 3 euros et cocktails à 5 en happy hour), un plus indéniable pour étancher sa soif du beau beat. Le lieu est cool, rien d’étonnant, c’est la même famille que le Workshop.

La Droguerie Moderne,
61 bis rue Jean-Pierre Timbaud,
Paris 11e

 

Le Ciré Jaune

Si vous cherchiez un endroit où déguster un bon cidre, n’allez pas au Ciré Jaune. Le nom peut évoquer la Bretagne et le déluge, pourtant le Ciré Jaune ne conserve de son nom qu’un sentiment tout à fait apaisant d’abri, de refuge. Carrelage au mur, mobilier vintage, un lit esseulé dans une salle au fond, une vielle machine à écrire sur un bureau et une grande table dans ce qui pourrait s’apparenter à un living room renforcent toute la chaleur et le chaleureux d’un lieu qui rappellerait curieusement une cantine suédoise. Avec ce je-ne-sais-quoi d’excentricité en plus. Au bar, les pressions habituelles (la pinte est à 5 €,), quelques bouteilles, du bon vin, des ti-punch tout à fait gentils (et à prix raisonnable : 6€) et de quoi grignoter puisque le Ciré a dans ses manches d’excellents pâtés artisanaux et des mozzarellas. Des DJ sets seraient prévus, on n’en pas encore vu la couleur (peut-être par un mauvais hasard des agendas) mais on y a néanmoins entendu du Freddie Gibbs comme du Madlib et parfois les deux ensemble… Comment mieux nous combler ?

Le Ciré Jaune,
112 rue Saint Maur,
Paris 11eme

 

Twenty One Sound Bar

Celui-ci est caché rue de la Forge Royale. Autrefois on y sonnait pour rentrer, les propriétaires des lieux – tout aussi ouverts que lui – tenant à préserver un côté “cercle d’initiés”. Un sentiment de cocon et de réclusion toujours présent, habillé des DJs résidents toute l’année (dont Weedim) et qui de temps à autres se réserve la bonne surprise d’accueillir le beau linge du rap des sous-sols (comme il y a bien des lunes avec un K The I rappant au milieu de la foule et Thavius Beck). Du rap frais, du vieux rhum, c’est le concept (en raccourci) de ce lieu qui a tout accès sur sa sélection (de DJs, de sons, de rhum).

Twenty One Sound Bar
20 rue de la Forge Royale,
Paris 11eme

 

Le Tape

C’est un peu loup blanc du lot, on est tous passés au moins devant, parfois (souvent) dedans. C’est-à-dire que le bienheureux est situé rue de la Roquette, là où les établissements (pour beaucoup) tiennent à satisfaire besoins touristiques et étudiants. C’est dans cet environnement tout à fait aseptisé que le Tape se démarque du lot. Îlot – (autrefois) retourné de graffitis (votre hôte à lui-même écrit quantité d’idioties sur ces murs) et désormais fraichement refait à neuf – de rap en plein Bastille, le bar, qui tire son nom de la culture cassette du hip hop, voit passer pas mal de rappeurs ou ex-rappeurs français ainsi que créateurs, designers et artistes affiliés hip hop en tout genre. C’est tout naturel, on y entend du peura à 90% du temps, sans compter que les deux patrons et le personnel sont aussi aimables qu’amusants. Le prix de la pinte est raisonnable et à chaque fois que l’on a demandé un Flocka ou un Gucci, on l’a eu.

Le Tape
21 rue de la Roquette,
Paris 11eme