La nouvelle est tombée aujourd’hui sur la plupart des twitters des ses amis DJs : Frankie Knuckles est mort. Le pape de la house américaine qui a influencé une grande palette de DJs, s’est éteint suite aux complications d’un diabète de type II.
La mort du parrain de la house Frankie Knuckles, a touché pas mal de gens dans le monde de la musique et ému les réseaux sociaux. Un retour sur sa carrière s’impose…
Qui était-il ?
Frankie Knuckles, DJ/producteur et fondateur du genre “House Music”, est né en 1955 dans le Bronx à New-York. Rien ne le destinait à une carrière de DJ international puisqu’au départ celui-ci s’est lancé dans des études de stylisme. C’est en 1971 qu’il devint DJ en s’associant avec l’une des figures de la garage house et de la disco de l’époque : Larry Levan. Sa carrière commença réellement dès son emménagement à Chicago où il devint le résident du mythique club Warehouse de 1977 à 1982 ! Il fondera par la suite son propre club : le Power Plant.
Frankie Knuckles, fondateur du genre “House Music”?
Certaines personnes et certains grands DJ’s diraient, que Frankie Knuckles serait l’inventeur de la “house” suite à sa résidence au Warehouse. Ce que l’on peut lui accorder, est la création et l’invention du sampling puisqu’au début des années 1980, celui-ci décide d’aller un peu plus loin qu’un simple disc-jockey (passer des cds les uns après les autres) et, de mixer les cd’s entre eux… La house explose, et Frankie Knuckles se lança dans la production avec des titres mythiques pour les amateurs de ce genre de musique comme “Your Love”, “Baby Wants to Ride”, “You Got the Love”, “Angel”. En 1987, il retourna à New-York et fonda avec son grand ami, le producteur et DJ de Brooklyn David Morales le label Def Mix Productions. Bien que celui-ci ait un rôle très important dans la house, plusieurs DJs ont continué à contribuer à l’évolution de cette musique comme Ron Hardy, Curtis Jones, Kerri Chandler et parallèlement, la scène house/techno de Détroit avec Jeff Mills, Kevin Saunderson, Carl Craig…
On espère qu’il continuera de révolutionner la house de là-haut mais en attendant de le retrouver, on pourra continuer à apprécier ses sons en soirée.
Voici, l’une de ses Boiler Room à NYC