Møme, c'est le nom de scène de Jérémy Souillart. Musicien, compositeur, et producteur de musique électronique, le jeune artiste a accepté de nous rencontrer pour nous parler de son tout nouveau show, qu'il présente cet été sur les plus belles scènes françaises.
À Calvi on the Rocks, Møme n'est que de passage. Une brève escale au pied de la Citadelle le temps d'un show spectaculaire, avant de mettre le cap vers d'autres horizons. Il faut dire que l'artiste est souvent sur les routes, non seulement lors de ses tournées, mais également pour nourrir son oeuvre. Car à l'instar de Thylacine, c'est dans le voyage et la découverte que Jérémy trouve son inspiration.
Villa Schweppes : Tu peux nous parler de ton nouveau show ? Qu'est-ce que tu nous a préparé ?
Møme : C'est un peu dur à décrire. J'ai cherché à faire une nouvelle scénographie, à travers laquelle j'essaie de retranscrire visuellement le tour du monde que j'ai fait l'année dernière. J'ai vraiment envie d'emmener les gens vers quelque chose de nouveau, quelque chose qui ne s'est encore jamais fait de cette manière là.
Tes voyages sont donc ta source principale d'inspiration ?
Møme : Carrément. C'est même ce qui est à l'origine Møme. Quand j'ai créé le projet, je suis parti en Australie pendant un an pour créer de la musique là-bas, et ce premier long voyage a donné naissance à l'album Panorama. Je me suis rendu compte que composer sur la route c'était vraiment mon truc. Les rencontres avec les gens, la découverte de cultures différentes, ça m'inspire. Lorsque je suis en tournée à travers le monde, je rencontre parfois des locaux avec qui je me pose pour composer, tout en m'inspirant des environs. Ça m'a permis de découvrir pas mal de choses.
J'ai envie d'emmener les gens vers quelque chose de nouveau, quelque chose qui ne s'est encore jamais fait.
Et en voyageant autant tu n'as jamais eu de mauvaises surprises ?
Møme : Si, à mort ! Les galères, ça fait partie du voyage. Une fois je suis tombé en panne en Australie à 1000 kilomètres de quoi que ce soit. Dans ce genre de situations, tu te retrouves livré à toi même et il faut apprendre à se débrouiller. Ça te pousse à devenir bricoleur et à chercher des solutions par toi même. Même dans le live il y a plein d'embûches. La clé c'est vraiment de savoir s'adapter.
J'ai été beaucoup influencé par Flying Lotus. Je l'ai vu jouer aux États-Unis et j'ai trouvé ça super avant-gardiste.
L'aspect visuel est très important pour toi, non ?
Møme : Je veux vraiment que la musique soit sublimée par tout ce qui se passe autour. Dans ma nouvelle scénographie, il y a un énorme globe, et je suis dedans. J'ai été beaucoup influencé par Flying Lotus. Je l'ai vu jouer aux États-Unis et j'ai trouvé ça super avant-gardiste. Je me suis dit que je pouvais m'inspirer de sa scénographie, et y introduire à mon univers, mes visuels, pour finalement donner vie au show avec lequel je tourne actuellement.
Tu as encore le temps de composer ?
Møme : Je fais beaucoup de musique tout le temps. Il n'y a pas beaucoup de titres qui sortent, mais je suis constamment en train de créer de nouvelles choses. Je produis par exemple pour d'autres personnes. Collaborer avec d'autres artistes, ça me permet de me confronter à d'autres univers.
Tu travailles sur un nouvel album ?
Møme : Pour l'instant, je travaille sur la bande-originale d'un court-métrage de 55 minutes qui sortira en fin d'année. Je n'ai pas envie de m'enfermer et de refaire toujours les mêmes choses, et c'est pour ça que sortir un deuxième album ne fait pas partie de mes projets pour le moment. J'ai envie de faire des choses nouvelles à chaque fois, de produire plein de choses différentes. C'est ça qui me fait avancer.
La page Facebook de MømeSon InstagramSa chaîne YouTubeLes prochaines dates de Møme :11/07/2019 - Dour Festival, Dour12/07/2019 - Festival de Poupet, Saint-Malo-Du-Bois13/07/2019 - Cocorico Electro, La Ferté-Saint-Aubin19/07/2019 - Festival Art Sonic, BriouzNotre rencontre avec Møme en vidéo :