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Michel : la rencontre musicale du mois

Entre autodérision assumée et sincérité nouvelle, le rappeur originaire de Condé-Sur-L’Escaut invente, réinvente, amuse et surprend grâce à son rap; offrant à cette scène un nouveau terrain de jeu, dont il est lui-même le boss. Notre rencontre avec Michel est à l’image de sa personnalité : sans filtre, passionnée et insaisissable. Après sa dernière sortie “Presque Nekete”, voici notre interview très spéciale.

Le rendez-vous avait été organisé par l’attachée de presse de Michel, dans un petit rade au sommet de la rue Lepic, entre Pigalle et Montmartre, fief actuel de l’artiste. Trente minutes après notre arrivée et une menthe-à-l’eau plus tard, Michel n’est toujours pas arrivé. Sa RP s’excuse, nous comprenons : c’est le propre d’un artiste de se faire attendre. Mais apparemment, ce n’est pas de l’habitude de Michel.

Lorsqu’il arrive, nous le remarquons au pas de la porte de l’établissement. Il s’annonce au gérant du bar avant de nous rejoindre tout au fond du lieu, là où nous sommes assis. Casque à la main, sans lunettes de soleil, la nuque rasée propre et le dégradé fraîchement accompli, Michel sourit, feignant l’embarras, s’excusant platement. Son flegme et sa nonchalance nous font vite oublier son petit écart d’horaire.

Il s’assoit, paume sur le haut des genoux, cherchant du regard à prendre des nouvelles de la situation, sourire espiègle au coin. Nous échangeons quelques banalités, puis d’autres banalités, puis nous parlons de sa coupe de cheveux avant de parler du Parc de La Villette où Michel s’était rendu le jour d’avant, pour se prélasser sur sa nouvelle serviette Lidl.

Les digressions s’enchaînent, rendant impossible le départ de l’interview. Michel passe de son après-midi face à la Géode, à sa capacité d’assimiler le soleil sans problème grâce à ses origines italiennes. En parlant d’origine, on en arrive à celle de Michel et de son projet. L’artiste nous explique qu’il a commencé par faire du rap, puis de la pop, en changeant très souvent d’alias. Il explique : “Je changeais de nom tout le temps, j’essayais de créer des personnages, c’était de la recherche. Michel, ça a été une nouvelle page.“. Il se confie également en rappelant que “pendant longtemps je n’aimais pas le prénom Michel“, pensant que c’était “un prénom de vieux“, ce qui deviendra pourtant la meilleure façon de représenter son projet.

Michel, artiste, rappeur

Michel, artiste, rappeur

Michel : un prénom, une attitude, en toute sincérité

Ce prénom aux consonances vieillottes ou ringardes fera tout le charme et l’aura de son identité. L’artiste avait besoin de l’assumer pleinement, car oui Michel n’est pas seulement le nom du rappeur mais aussi le sien (et celui de son grand-père). Le choix de garder son prénom est aussi une manière de cristalliser une sincérité qui lui est propre et de se dire : voici ce que je suis, voici ce que je fais. On retrouve ainsi une véritable acceptation de soi, qui semble avoir pris du temps dans sa vie mais qui trouve sa superbe et sa raison d’être dans ce projet rap, son projet du quotidien.

Notre échange continue sur cette notion de sincérité. À travers sa musique et son style, beaucoup y voient de l’ironie, un second degré dans sa façon d’être, à croire qu’il filtre maladroitement avec d’une sorte d’ambiguïté. Pourtant Michel nous répond que tout cela est d’abord de l’humour, qui est le reflet même de sa personnalité. Une fois de plus, tout est une question d’honnêteté pour lui. L’humour fait partie de sa vie. Il n’y a pas de second degré, puisqu’il est honnête avec sa façon d’être. “Je me prends pas au sérieux, je suis un peu je-m’en foutiste, et ça se retrouve dans ma musique et c’est sans doute ce qui donne ce côté décalé, je pense. C’est aussi ma façon d’être singulier, d’être moi-même.” répond t-il.

On lui demande alors s’il n’est pas difficile de rester singulier sans tomber dans la caricature, ce qui le fait sourire. “Non pas vraiment, Michel c’est moi, sauf avec une paire de lunettes, même si aujourd’hui je les ai pas mises. Mais après c’est pas compliqué, il y a juste des limites à ne pas franchir, il faut faire attention. Pour moi c’est pas compliqué, car je surjoue pas.

La suite de notre conversation nous permet de revenir sur les nombreux qualificatifs utilisés par les médias pour le définir : “anti héros“, “culte de la loose“, “décalé“… Michel semble tout accepter. Malgré moi, ce sont des termes qui me définissent pas mal. Tu me parles de looser. Oui, absolument ! Je fais partie de cette catégorie de personnes.

https://youtu.be/QWVpIMV1J6A

La musique comme métronome de sa vie

Si Michel accepte volontiers d’être qualifié de loser, il se dit aussi et surtout oiseau de la nuit. La nuit et tout son univers, de la musique au club, inspirent et infusent son quotidien nocturne. La période du COVID a d’ailleurs été un coup dur pour lui. Il avoue ne pas avoir écouté beaucoup de musique pendant cette période-là. Depuis le retour à la normale, il retrouve un peu d’enthousiasme et explique l’impact que les confinements ont eu sur sa création :

Là, je cherche des trucs de l’Est. Tu sais ma musique, elle est pas mal inspirée de l’Europe de l’Est de base, et ça faisait un moment que je ne me nourrissais plus de ça. D’ailleurs dans ma musique, je ne sais pas si tu as vu l’évolution et tout machin, mais je suis passé de trucs très deep house, rap, à des trucs plus mélodiques, plus variet’… c’est sans doute dû au Covid, car avant je sortais beaucoup et j’étais très ambiancé par les sons de soirées et tout. Même la scène ça me donnait envie de faire des sons club. Avec le Covid, je ne sortais plus, j’étais plus dans un mood de faire de la mélodie. Je ne me projetais plus. Et là j’ai vraiment envie de revenir à ce truc-là d’électro, techno […] du coup j’essaie de trouver de nouvelles sonorités… Ukrainiennes, estoniennes, […] des artistes avec des noms chelous, des noms en russe, je ne vais pas pouvoir te les dire…

Qu’à cela ne tienne, Michel décide alors de nous montrer et nous faire écouter toute sa playlist russe Spotify. L’interview s’interrompt, alors que les titres s’enchaînent sur son téléphone. On passe d’une musique russe ressemblant à La Femme à une musique techno slave percutante ou à du rap estonien, sans aucune logique, aucune transition.

C’est pas mal ça !“, “Oh, écoute celle-ci“, “Ah attends, regarde regarde ça“, “C’est stylé hein !?“… Entre chaque titre, l’amour pour cette musique semble animer Michel et on ressent à quel point elle l’inspire et habille ses projets. Une belle façon de lui demander s’il se sent capable d’explorer d’autres sonorités et de creuser le sujet de la création musicale. L’interview reprend.

Je ne me vois pas aujourd’hui faire un album avec 12 titres de deep house. Ça va être chiant […]. Je n’ai pas envie de faire que ça, car j’aime trop la mélodie. Tu peux faire de la mélodie sur la deep house, mais ça reste limité. Tu as moins de liberté que sur la trap par exemple. Par contre, je suis chaud à faire des balades, tu vois. Sur l’album, j’aimerais garder une cohérence dans les textures de son… que je puisse faire autant de la deep house et une ballade avec limite quasi rien. Quelques éléments d’instrumental qui restent cohérents avec de la deep house, tu vois ce que je veux dire ? Trouver une cohérence qui soit dans un univers plus club que dans un univers ballade, où on écoute ça au bord d’un lac, ou avec Cécile par exemple [ndlr : le nom de son attachée de presse], en face de la Géode.

On lui demande s’il possède une formation musicale, auquel Michel répond : “Ouai, enfin… j’étais nul. J’ai fait 5 ans de solfège et 7 ans de guitare. Guitare sèche… euh, quand j’étais petit. Enfin la guitare, j’en ai fait quand j’avais 17 ans.

Michel nous avoue qu’à cet âge-là son prof de musique lui faisait jouer du Brassens, alors que ça l’ennuyait terriblement. Aujourd’hui, il avoue cependant qu’il adorerait jouer du Brassens et surtout de savoir en jouer.

Quand t’es gamin, tu as envie de jouer ce qui passe la radio. Aujourd’hui si je prends une guitare, j’ai envie de me faire un petit Amel Bent.

Cover du titre

Cover du titre “Appel manqué” de Michel

Nous continuons sur cette lancée, lui demandant s’il serait prêt à faire des reprises acoustiques en live, mais Michel ne se sent pas prêt, bien qu’il ne se refuse pas cette possibilité. Pour le moment, il préfère garder cette ligne club et l’investir à fond. “J’ai envie qu’on fasse et refasse la fête tous ensemble, ça c’est mon objectif.” confirme t-il.

C’est d’ailleurs l’idée qu’il tente d’exprimer dans son nouvel album mais également avec sa dernière sortie Presque Nekete, qui aurait dû être l’album, mais qui est finalement sorti différemment à cause de la conjoncture sanitaire, d’où cette désignation de “presque” album “Nekete”. Le vrai album (Nekete, du coup) sortira théoriquement début 2022, comme nous l’explique Michel, car beaucoup de choses se sont opérées entre temps. Il ne nous assure pas que des titres de “Presque Nekete” soient présents sur “Nekete”, bien que cela puisse être possible. Car oui, cet été passé était aussi pour lui un moment d’écriture et de résidence, donc un temps pour composer de nouveaux titres. “80% de l’album va être créé entre là et la fin de l’année, c’est sûr.” ajoute t-il. Par contre, rien n’est certain du côté des featurings, au moment de l’interview. Nous lui avons tout de même demandé qu’elle serait pour lui la collab’ impossible, qu’il aimerait trop faire.

Des rêves, des projets, des comptines

Impossible is nothing !” répond-il vivement avec une pointe de malice. Puis s’ensuit un long silence de réflexion. “Je pourrais te dire Brel, mais c’est trop attendu. Peut-être… Avec qui je pourrais faire une belle chanson ? Une artiste féminine…” Il réfléchit à nouveau, mimant un visage perplexe. “France Gall ? Mais elle n’est pas morte France Gall… ?“. Nous confirmons. “Ah bha France Gall alors ! C’est une icône des années… euh.” Il hésite sur les années. On lui dit les années 60,70. “On aurait fait une belle chanson, une magnifique collaboration, on aurait fait une belle ballade ! Et on aurait pu parler du Parc de la Villette ! “.



“La suite ça sera ça, vendre des formations, trouver les bonnes personnes, même si j’ai déjà quelques personnes et puis investir dans les bonnes choses.”



Puis Michel reprend : “J’aurais bien fait un truc avec Jean Claude Van Damme. J’adore Jean Claude Van Damme.” Sa RP l’informe qu’il était chez Clique il n’y a pas longtemps mais Michel le savait déjà et répond : “Je sais, je sais tout sur lui.” puis il s’étend sur sa réponse : “Sinon, je ne sais pas, un truc en rapport avec l’espace, genre avec Thomas Pesquet.” On lui demande ce qu’il ferait avec Thomas Pesquet, s’il aimerait faire un son avec lui. Il nous répond avec cette même et imperturbable nonchalance : “Ah non, pas une chanson, mais je ne sais pas, faire un truc dans l’espace. Sinon, j’aime bien Alexandre Astier aussi, du coup tu peux peut-être m’aider pour le faire ! Faire une team entre Thomas Pesquet et Alexandre Astier ! Oh ! Et Jean Claude Van Damme, oh lala ! Les trois ensemble, là. Ça serait fou ! Un boys band. Ça serait génial.


Cover de l'album Presque Nekete de Michel

Cover de l’album Presque Nekete de Michel

On parle ensuite de la nouvelle vague de la chanson française. Puis de La Femme. Puis de Pomme. Puis de sa coupe de cheveux. Puis de celle de Michel. On revient sur les Inrocks et sur toute cette scène française. Le rap. Le rock. La collab’ entre lui et Roméo Elvis. On essaie de revenir à l’interview, en se renseignant sur le plaisir coupable musical de Michel.

Alors ! Il y en a que je ne peux pas citer sinon ça va être une agression pour eux. Moi, j’assume tout, mais autant sortir un artiste, tu vois, qui fait vraiment plaisir coupable… ça veut dire un truc de merde, un truc que les gens trouvent nuls.” Il réfléchit, quand soudain : “Ah putain ! Ah ouais, j’adore cette chanson, ça s’appelle…“. Sa voix baisse d’un octave et il répond dans un murmure pensif et chantant : “Les petits chats.” Michel se redresse alors et commence à chanter sur le ton d’une comptine pour enfants : “Il était un petit chat, miaou ! miaou !” puis il lance la même chanson sur son téléphone. Alors que la mélodie continue au son des “miaou, miaou“, l’artiste nous explique que cette musique le rassure et insiste pour que l’on écoute le son jusqu’à la fin, voulant nous faire entendre comment la voix du petit chat prononce le mot “frissonnant“, avec une voix grelottante. “C’est rassurant, non ?” il demande. “Je l’aime bien, surtout la fin, elle provoque chez moi quelque chose de rassurant et elle t’apprend qu’il faut écouter sa maman aussi !“.

La conversation continue ensuite sur les comptines. Michel se demande si cela serait intéressant pour lui, comme avec sa sortie Michel Chante Michel, de sortir un disque de comptines sans tomber dans du Patrick Sébastien. On revient ensuite sur sa carrière.

Michel, rencontre Villa Schweppes du mois d'octobre

Michel, rencontre Villa Schweppes du mois d’octobre

Une question : “Dans une chanson sortie en 2019, tu disais : ça fait 4 ans que l’on me dit tu vas cerper, mais dans deux mois je ne suis pas sûr de continuer. Aujourd’hui est-ce que tu considères que tu as percé ?

Sa réponse : “Aujourd’hui, ça fait 6 ans qu’on me dit que je vais cerper et dans deux mois, je ne suis pas sûr de continuer.” Il rigole. “Non, aujourd’hui je n’ai pas percé, j’ai un peu grandi. Là j’ai un peu évolué. Ce n’est pas quantifiable pour moi, parce que là je ne fais pas de concerts, je fais rien. Et puis percer c’est être bien financièrement aussi, c’est un ensemble, ce n’est pas que faire des vues sur Youtube. Je suis connu des pros, des médias pas mal aussi, mais après, si tu prends le public, personne ne me connaît. Hormis Paris. Un peu dans le Nord, un peu à Bruxelles. Mais ce n’est pas suffisant, je dois encore grandir, écouter des petites comptines, me sentir en sécurité.

Michel est bien conscient que rien n’est encore fait dans sa carrière et qu’il est nécessaire de chercher de nouvelles choses. Il ajoute qu’il espère que son équipe continue d’ailleurs toujours et encore à croire en lui… car il nous explique avec un détail précis que si la musique ne fonctionnait pas, il avait aussi des plans : “J’en ai discuté avec un pote… Je vais vendre des formations.” Et il ne plaisante pas ! Il nous raconte même comme il veut s’y prendre dans un long, très long déroulé, du business plan, jusqu’à la signature des contrats.

https://youtu.be/Y_xX9tUqGQQ

Ensuite, Michel nous explique plus en détail les petites failles du système et comment il se voit percer plus tard dans ce milieu de la formation, mais nous lui avons fait la promesse de ne rien révéler, pour qu’il puisse s’enrichir, plus tard. Car oui, pour le moment, il préfère encore s’investir dans la musique car il se voit difficilement faire 30h de formation par semaine en plus de la musique et nous le comprenons. “Mais avec les formations, je ferais quand même plus d’argent… mais bon, comme je ne vis pas pour l’argent..” conclue t-il, nous assurant avec humour sur le fait qu’il n’abandonnera pas la musique tout de suite.

Michel, la nuit, Michel, le jour

Je fais de la musique pour le plaisir personnel et le plaisir des autres, tu penses bien! Pour l’amour, le pouvoir, la richesse, le sexe ” dit-il en s’amusant, ce qui nous permet de revenir sur l’un de ces amours particuliers, son amour de la nuit ! On lui demande ainsi quelques conseils, quels sont les place-to-be du moment. Il réfléchit, quand sa RP lui dit sous le ton de la plaisanterie de ne pas trop en divulguer sinon Villa Schweppes risquera de débarquer aussi. Nous répondons que nous avons également nos lieux de prédilection, auxquels Michel semble soudain s’intéresser !

Ah bon, mais donnez-les moi !“. On lui promet de lui faire parvenir une liste ou de l’inviter à consulter notre site Web pour se tenir informés de nos soirées, avant que Michel reprenne : “Moi j’aime bien Pigalle, déjà. Le Carmen, Le Rouge, L’Orphée. Sinon, j’aime bien Le Palace. Sinon, chez des potes.

Nous lui demandons alors ce qu’il fait à Condé qu’il ne fait pas à Paris. “Du foot sur un grand terrain, même si je vais aussi en faire à Paris, mais à Paris tu ne trouves pas de terrain synthétique… enfin si tu en as mais… en fait, ouais, y en a mais j’y vais pas. Sinon, je vais au Casino, à Saint-Amand-Les-Eaux. (…) Sinon, ouais, je fais quand même beaucoup moins de choses qu’à Paris. Par contre je me pose dans le jardin, sur le transat. J’aime bien l’été quand il fait beau, mes parents, ils mettent une piscine, mais une belle piscine tu vois, 1m30 de hauteur, ça c’est super. Sinon, ouais, voilà, on commande une bonne barquette de frites, de la baraque à frites, ça il n’y a pas à Paris. Une bonne barquette de frites. D’ailleurs, tu peux dire aussi que je prends un Biki frites, sauce Biki. C’est trop bon.

La couv du titre La Sauce de Michel

La couv du titre La Sauce de Michel

On échange sur les baraques à frites et les spécialités belges et du Nord de la France. La conversation dérive à nouveau. Nous passons de l’importance de bien manger, aux malaises vagaux, aux pratiques de premiers secours, avant de revenir sur les formations de Michel et l’idée de vendre des formations de secouristes, et comment faire des massages cardiaques. L’interview semble perdue pour de bon, à ce moment-là. La conversation revient finalement sur la Porte de la Villette et la serviette Lidl de Michel. La conversation continue jusqu’à des sujets plus consciencieux pour finalement finir sur le fait que l’humour est parfois la plus belle façon de parler des choses sérieuses. Et c’est sans doute ce que l’artiste a réussi à faire à la perfection : celui de créer un projet sérieux et honnête en mêlant de l’humour, de l’autodérision, avec une tonne d’authenticité et de sincérité.

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