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Les Yeux Orange : “Ce jeudi on va mixer italo, disco, édits, kwaito et house”

À l’occasion de la dernière soirée Unexpected de l’année de Villa Schweppes au Fluctuart ce jeudi 12 décembre, nous avons échangé avec Les Yeux Orange, le duo funky à la fois DJ et dénicheur de nouveaux talents. Interview !

La tribu Villa Schweppes va prendre ses quartiers au spot incontournable des quais de Seine, Fluctuart, pour une soirée qui s’annonce mémorable. Au programme : du beau monde, des cocktails, des visites d’expos et du bon son avec Dabeull, Catcat, et sans oublier Les Yeux Orange, avec qui nous avons échangé. Rencontre.

6 ans après le commencement de Les Yeux Orange, qu’est-ce qui a changé chez le collectif ? Où en est-il ?

Les Yeux Orange : On a commencé ce projet à deux (Noctambulo & Humangigz), avec la simple et candide idée de monter un “blog” – comme ça se faisait encore à l’époque – pour partager nos influences musicales. Assez vite on s’est dit qu’organiser des soirées et monter un label pourrait être cool aussi. LeonxLeon et Plastic Bamboo nous ont rejoint au fil du temps, et ont depuis quitté le projet pour vaquer à leurs projets respectifs. On est donc un duo et non plus un collectif. On a monté 2 labels , “Les Yeux Orange” (LYO) qui se focalise sur la musique électronique actuelle avec des artistes aux profils variés (Wav Fuzz, N.Stal, Earth Trax X Newborn Jr., Mytron & Ofofo, Ringard, M.S.L). On a également un label qui s’appelle “Good Plus” sur lequel on sort des edits au gré de nos trouvailles et de nos envies, qui vont du disco ou l’afro-cosmic à la synth-pop. A côté de ça, on est bookés pour mixer. C’est une vraie chance de pouvoir voyager et d’avoir le privilège de s’exprimer en jouant en France et à l’étranger. En dehors d’un interlude à La Java, on est également résidents depuis 2015 à la Rotonde Stalingrad : c’est un rendez-vous qui nous tient vraiment à coeur, le côté intimiste du Mini-Club donne une ambiance qu’on ne retrouve pas souvent à Paris.

En parallèle, on est une plateforme de promotion de musique électronique sur Soundcloud et Youtube. C’est un travail de curation très intéressant mais aussi un effort de communication conséquent et très chronophage. On est bombardés quotidiennement de mails par les agences de relations presse, les artistes et les labels pour des sollicitations de “premières”.

De nouveaux projets à l’horizon ?

Début 2020, la 7ème sortie du label LYO par Errortica, jeune artiste de Saint-Pétersbourg avec un remix d’Anatolian Weapons, c’est la prochaine échéance qui nous tient vraiment à coeur. Et dans la foulée une nouvelle sortie d’édits sur Good Plus.

Comment définissez-vous la nouvelle funk d’aujourd’hui ?

LYO : Honnêtement on est pas des grands connaisseurs, ni de grand fans de funk au sens pur du terme sans dénigrer le genre. On est plus attiré par la old funk électronique ou italo funk, du style Change, Peter Jacques Band, Advance ou Gong Gang. La définir aujourd’hui est d’autant plus difficile mais on pourrait citer notre pote LeonxLeon qui est un grand fan de funk/boogie, et qui fait ressortir cette influence majeure dans ses productions, tout comme Gary Gritness ou encore Jex Opolis dont on est très fan. On est aussi allé jeter un coup d’oeil par curiosité sur la page Facebook de Dabeull avec qui on va mixer lors de votre événement sur la péniche Fluctuart et il est assez impressionnant sur ses vidéos, on sent qu’il vit sa musique à fond.

Quelle est ta playlist actuelle, ce que tu écoutes le plus souvent ces jours-ci ?

LYO : Difficile de citer un ou deux trucs en particulier, on écoute beaucoup de promo qu’on reçoit, ça implique beaucoup de déchet pour être franc mais aussi de très bonnes surprises de temps à autre. Il existe plein de petits labels qui ont le courage de sortir un disque, avec leurs économies en prenant des risques, et des labels plus établis bien évidemment. En dehors de ça, des disques chinées ici et là, des podcasts de différentes plateformes de temps en temps ou des webradio comme Intergalactic FM, Redlight Radio ou Rinse sur laquelle on vient de commencer une résidence.

Dans 10 ans, on s’imagine toujours aussi cool comme Fonzy ou DJ Harvey […] mais surtout, on espère être encore en bonne santé !

Les Yeux Orange

Les Yeux Orange, au Fluctuart, jeudi 12 décembre 2019

Les Yeux Orange, au Fluctuart, jeudi 12 décembre 2019

Les Yeux Orange vont mixer à la prochaine soirée Villa Schweppes au Fluctuart, qu’avez-vous prévu ?

Ce jeudi, on va mixer de l’italo, du disco, des édits et peut-être aussi un brin de kwaito ou de house.

Quelle serait votre soirée de rêve ?

On va pas ressortir le cliché avec David Mancuso ou Larry Levan… Mais rien de très original. La soirée de rêve aurait lieu sur une plage un peu isolée des touristes. Ça commencerait au coucher de soleil jusqu’au lever, avec des vieux potes qu’on n’a pas la chance de voir trop souvent, un sound-system optimal, sur lequel on pourrait jouer tout ce qu’on veut dans une ambiance “baléarique”, avec des gens réceptifs à la musique mais surtout aux gens autour d’eux, des bons produits à boire et à manger et que personne ne manque de rien. C’est un vieux fantasme mais en tout cas c’est le genre d’image qui surgissent quand tu mixes tout seul chez toi ! En before, de bons cocktails assez travaillés et en after, bien évidemment c’est le tout venant qui va te faire horriblement mal au réveil…

Comment imaginez-vous Les Yeux Orange dans 10 ans ?

Dans 10 ans, on s’imagine toujours aussi cool comme Fonzy ou DJ Harvey. Ça serait pas mal. Mais surtout, on espère être encore en bonne santé !

Villa Schweppes s’invite à Fluctuart
Jeudi 12 décembre
à partir de 20h
L’event Facebook