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Les Gogos Danseuses sont-elles ringardes ?

Machines à complexes ou sex symbols en petite tenue, les Gogos Danseuses font souvent partie du packaging soirée spéciale, tout comme le cocktail au champagne et le DJ célèbre aux platines. Souvent sur des podiums à se dandiner comme si tous les morceaux qui passaient étaient EXCELLENTS, ne seraient-elles pas devenues

Machines à complexes ou sex symbols en petite tenue, les Gogos Danseuses font souvent partie du packaging soirée spéciale, tout comme le cocktail au champagne et le DJ célèbre aux platines. Souvent sur des podiums à se dandiner comme si tous les morceaux qui passaient étaient EXCELLENTS, ne seraient-elles pas devenues au fil du temps un peu ringardes ?

L’âge d’or

Longtemps la Gogo Danseuse était un fantasme. Une beauté silencieuse, se déhanchant avec grâce sur n’importe quel mix proposé par le DJ, qu’il soit bon ou mauvais. Puis la télé-réalité est arrivée. Cherchant des candidats pour alimenter sa grosse machine, la télévision est allée chercher du côté de ces créatures de la nuit pour ramener des pépites. On se souvient de Loana, et on essaie d’oublier actuellement les différentes protagonistes des émissions de la TNT (suivez notre regard se dirigeant vers les participants aux “Marseillais” de W9).

Le temps a passé, et il faut l’avouer, les Gogos Danseuses ont perdu de leur superbe. Un peu vulgaires et inutiles en club, elles ennuient plus qu’elles ne fascinent. Plus rien d’exceptionnel : chaque club possède dorénavant des nymphes peu vétues, parfois cheap (et surtout trop maquillées) qui se dandinent non stop jusqu’aux jeunes heures du jour.

La surenchère ?

Pourtant, les boites de nuit n’osent se concevoir sans ces créatures. Mais comment se différencier des autres ? Une possiblité : jouer sur l’extra-ordinaire. Dans certains clubs (renommés) qui s’étaient exportés pendant le Festival de Cannes, on a vu des danseuses armées de disqueuses (oui, pour le côté “danger” et jet d’étincelles), des gens de petite taille, des travestis un peu étranges… Des fois complètement limite et pas très bien assumée, cette surenchère a mis certains noctambules un peu mal à l’aise. Nile Rodgers a-t-il été pris au mot, plus c’est “Freak”, plus c’est “Chic” ?

Dernière preuve en date ? La Villa Schweppes a reçu il y a quelques jours sur sa boite mail un courrier un peu atypique. On nous proposait de louer des danseuses aux soutiens-gorges à LED, et des danseurs…habillés en robots.

Alors, même si c’est à la mode (merci les Daft Punk), le modèle de 2 mètres 30 en costume en polypropylène façon Robocop nous attriste autant qu’il nous amuse. Oui, la Nuit est peut-être un champ énorme des possibles, mais il y a une limite. Le ridicule.