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Les clubs mythiques de la Nuit Parisienne

A Paris, cela fait des décennies que la ville rime avec “Nuit”. Pour vous le prouver, Villa Schweppes.com a décidé de vous parler de tous ces lieux qui ont révolutionné les soirées de la capitale…

Chez Régine

Cela fait plus de cinquante ans que ce club secoue la Nuit Parisienne. Créé en 1956 par une des figures de la nuit, Régine (à qui l’on doit, quand même, “Les Petits Papiers”), il connait le succès notamment grâce à la présence récurrente de Françoise Sagan, de Brigitte Bardot ou encore Rudolf Noureev. Régine, forte de son succès, monte rapidement de nouvelles adresses à travers le monde. Tout au long des années 60 et 70, Chez Régine accueillera tout le gratin, comme Johnny Halliday, Romy Schneider, Serge Gainsbourg et Jane Birkin. En 2008, le club a été racheté par La Clique, et accueille maintenant tous les jeudis la mythique French. Rénové depuis 2012, on aimerait bien que les murs puissent parler pour nous raconter toutes les histoires…

Chez Castel

Monté au centre de Paris au début des années 60 par Jean Castel, le club est le premier à instaurer quelques dorénavant grands principes de la nuit. On doit en effet à Castel l’invention de la Guest List et celle de la carte de membre, à l’image du Silencio. L’histoire dit même que le physionomiste aurait refusé l’entrée au roi Hussein de Jordanie, car il n’aurait pas eu la carte….

Pendant les années 60, il accueille tout le gotha : Pierre Bergé, mais aussi Françoise Dorléac ou encore Serge Gainsbourg. Aujourd’hui rénové et appartenant à Philippe Fatien, propriétaire notamment du Queen ou du Bus Palladium, cette belle adresse de la rue Princesse continue de proposer des nuits blanches à des clients sélectionnés sur le volet… On ne change pas un concept qui gagne.

Le Palace

Comment faire un panorama des Nuits Parisiennes sans parler du Palace ? Situé dans un ancien théâtre du Faubourg Montmartre, le club, imaginé par Fabrice Emaer, aussi propriétaire du Sept, a mis les petits plats dans les grands dès 1978. Pendant français du Studio 54, à New York City, les banquettes de cette boite de nuit ont accueilli Roland Barthes, Andy Warhol, Grace Jones, mais aussi Mick Jagger ou la jeune bande de noctambules dont faisait partie notamment Christian Louboutin ou Vincent Darré. Le club a perduré quelques années après la mort d’Emaer en 1983, mais sans connaître le prestige de ses six années complètement folles. Ceux qui y étaient en parlent encore avec des paillettes dans les yeux…

Les Bains Douches

Géré notamment par le couple Guetta à la fin des années 90, les Bains Douches, situés au 7 rue du Bourg L’Abbé, sont connus pour avoir accueilli les fêtes les plus folles des années 90. Immortalisées notamment par le photographe Foc Kan, on y a vu toutes les top models superstars de la décennie, et tous les grands de la musique et de la mode. Fermé en 2010 pour cause de “péril grave pouvant mettre en danger le public“, il a accueilli une exposition éphémère et a fermé ses portes l’année dernière pour se transformer en 2014 en hôtel. Dommage. Si vous êtes un peu nostalgique, vous pourrez retrouver tous les clichés de cette époque sur le Facebook de Foc Kan : un peu de folie nineties en ce début d’année, ça fait toujours plaisir.

Le Pulp

Club monté en 1997 par Michelle Cassaro, qui a notamment fondé le Rosa Bonheur, le Pulp était à l’origine une boite de nuit réservée au public lesbien. Mais, rapidement, l’adresse s’ouvre à tous, et devient un mélange détonnant des genres, où les plus grands Djs du moment s’invitent derrière les platines. On y croise à chaque fin de semaine Ivan Smagghe, Scratch Massive, Laurent Garnier, et évidemment la figure culte du club, Sextoy (sur laquelle sortira prochainement un documentaire). Si le Pulp ferme ses portes en 2007, il marque durablement les esprits, et sera notamment la star du roman Superstars d’Ann Scott. Une adresse qui a donné sa dose d’électrochoc à la Nuit Parisienne….

Le Baron

Ancien ‘bar à hôtesses’, le Baron nait avenue Marceau sous l’initiative d’André Saraiva et de Lionel Bensemoun. Petite adresse (elle ne peut contenir que 150 personnes, et on fait rapidement le tour de sa piste de danse), le Baron s’impose un peu comme le nouveau Castel, et accueille tout le monde de la nuit. Toutes les célébrités internationales y passent, forcément. On y a vu Björk, comme Mick Jagger ou encore Sofia Coppola. Mais c’est surtout la Clique qui en a fait son vaisseau mère. On retrouve ainsi souvent derrière les platines Greg Boust, d’ailleurs directeur artistique de l’endroit, mais aussi Olympia Le Tan et tous ceux qui font bouger le monde de la mode et de la musique actuelle. Un incontournable toujours en activité, et où il est toujours aussi difficile de rentrer….

Le Social Club

Cela fait maintenant cinq ans que le Social Club s’impose comme l’adresse incontournable des clubbers. Initiative de Savoir Faire, qui possède aussi dorénavant le Silencio et le Wanderlust, le Social Club accueille tous les jours de la semaine une programmation impeccable. Brodinski, Yuksek, Todd Terje, tous sont déjà passés derrière les platines de cet endroit qui a donné naissance à une nouvelle jeune génération de clubbers. Que laissera le Social Club la postérité ? On laisse le temps faire son affaire…