La nuit londonienne vit-elle ses derniers instants ? Plainte après plainte, le voisinage semble s’acharner sur les clubs, trop bruyants à leur goût. Ça vous rappelle quelque chose ?
C’est un éternel problème en France : la ville et son histoire font que les clubs sont à proximité des logements et que les gens vivant dans les dits logements ne sont pas très club(bers)-friendly. En résulte d’éternelles plaintes pour cause de tapage nocturne et autres réjouissances qui à terme, font directement fermer les clubs.
On vous renvoie d’ailleurs à la très longue interview que nous avait accordée Johanne Gabriel lors de la fermeture de son dernier établissement, le Kat’s, à Opéra pour ces raisons – entre autres. Aujourd’hui c’est Londres qui est touché, une information plutôt inquiétante quand on sait l’importance que cette ville et ses fêtes peuvent avoir sur la musique électronique contemporaine.
La riposte des clubbers
La pétition vient d’être lancé pour contrecarrer ces différentes plaintes a été signée par des membres importants de la musique anglaise, Luke Abbott, de chez Border Community en tête.
“Il est extrêmement préjudiciable à l’industrie du divertissement du Royaume-Uni, notamment à sa racine, quand tous les lieux de la musique commencent à disparaître. La musique est un produit d’exportation et mettre en danger notre communauté artistique nationale, c’est mettre en danger une industrie britannique clé.” explique la petition.
Auront-ils plus de succès que le maire de Paris ? C’est tout ce qu’on souhaite à la capitale anglaise.
