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Les clubs cultes : le Paradise Garage

Le Paradise Garage était le concurrent du Studio 54. Lieu culte des années 80, il a révolutionné la façon qu’avait les new-yorkais de sortir. Au lieu de s’imposer comme un lieu pour rencontrer des gens, et boire des cocktails , le Paradise Garage s’était fixé un seul objectif : DANSER.

Le Paradise Garage était le concurrent du Studio 54. Lieu culte des années 80, il a révolutionné la façon qu’avait les new-yorkais de sortir. Au lieu de s’imposer comme un lieu pour rencontrer des gens, et boire des cocktails , le Paradise Garage s’était fixé un seul objectif : DANSER.

Vous pouviez toujours chercher la carte des cocktails au Paradise Garage, ou bien avoir un petit creux. Bonne chance néanmoins pour assouvir votre faim ou votre soif. Le Paradise Garage, ouvert officiellement en 1978 (à la Génèse de la Disco ), et forcé de fermer en 1987, ne se préoccupait pas de ses besoins triviaux : tout était axé autour de la musique. Ce club gay, devenu légendaire, a en effet changé la perception de la musique électronique et des boîtes de nuit.

C’est en effet le Paradise Garage qui a décidé de mettre le DJ au centre de l’attention, et de laisser toute la place au dancefloor. Situé dans un ancien garage (d’où son nom), le club était situé au 84 King Street, à New-York et ne laissait rentrer que ses membres. Avant le Silencio, le Paradise Garage était ultra select. Et pour cause : une fois que vous y étiez rentré, ,vous étiez le roi, une fois sur la piste (qui pouvait accueillir jusqu’à 2000 personnes).

Le club possédait ainsi les meilleurs sound et light system à la ronde, créant une atmosphère unique, souvent copiée, jamais égalée. Les DJs affutaient leurs sets, et se bousculaient au portillon. Le club, mythique, a même grâce à certains de ces résidents (comme Larry Levan) laissé son nom à un genre musical, le “Garage Music”, proche de la House. Tous les musiciens du moment sont d’ailleurs passés sur la scène : Gloria Gaynor, Chaka Khan, Whitney Houston, Cindy Lauper, et même Madonna : elle y a d’ailleurs tourné son clip, “Everybody”.

Un club culte, qui a laissé un vide une fois sa fermeture, clôturant l’âge d’or de la Nuit à New-York…mais qui a laissé planer pendant longtemps un petit goût de Paradis.