Les bonnes adresses de Quentin Schneider à Nantes

Le week-end passé, nous étions à Nantes à l’occasion du Villa Schweppes BPM Festival 2016. On en a profité pour poser quelques questions au “deejay” star du coin (et pour lui demander ses adresses préférées).

Villa Schweppes : Avant que tu nous parles de ta musique et de tes projets, tu peux nous parler un peu de ta ville : Nantes ? Où aimes-tu sortir, qu’est-ce que tu aimes y faire ? On est sûrs que tu as cinq adresses à nous conseiller !

Quentin Schneider : Il y en a pas mal en effet et, pour le coup, plus de cinq. Spontanément, je pense à Kiosko ou alors, pour déguster un cocktail, je vais au Kitkat Bar. Pour danser aussi, il y a de quoi faire. Le jeudi, généralement, c’est au Nid que j’aime aller. Le vendredi au CO2, et le week-end, l’Altercafé et l’Insula sont très cool. Il y a également beaucoup d’endroits dans lesquels on se retrouve entre amis avant d’aller danser… Du Cour87 au Coup D’Canon, en passant par le Bateau Lavoir ou encore le Lieu Unique…

On aimerait aussi que tu nous parles de ton projet : Social Afterwork. Vous êtes très jeunes et F.E.M. est arrivé en finale en 2012. Qu’est ce que ça représente pour vous ?

QS : Enormément ! C’est la structure à travers laquelle on a évolué pendant ces dernières années. Edouard Luck, Romain Villedieu et moi l’avons considérée dès sa création comme une structure d’exploration musicale qui se manifeste à travers la production d’évènements culturels et le développement d’artistes. Un structure avec pour objectifs de diffuser notre passion pour la musique électronique et de faire bouger nos régions Bretagne et Pays de la Loire. C’est une agence artistique et associative, en quelque sorte. Son nom résonne fort par ici.

À travers cette association, on a pu se développer personnellement grâce, notamment, au travail en équipe. J’ai vraiment appris beaucoup de ces personnes. Ces relations permettent d’avancer plus vite et, surtout, dans la bonne humeur car on est tous copains ! C’est primordial pour nous. On fait attention aux autres et on avance ensemble.

F.E.M. et Quentin Schneider, lors de la seconde manche du Villa Schweppes BPM, au Stereolux à Nantes.

D’ailleurs, quelle est l’actualité de Social Afterwork ? Des plans pour 2016 ?

QS : On vient tout juste de fêter nos 4 ans avec 2 soirées : à Nantes au CO2 et à Rennes au 1988 Live Club. On a invité pas moins de 11 artistes à Nantes dont la légende de Chicago Paul Johnson et 8 artistes à Rennes dont Culoe de Song, Matrixxman, Ambivalent et le Sonic Crew, les grands pioniers du festival Astropolis.

Notre prochaine soirée se fera avec Laolu, la dernière grosse signature d’Innervisions (le label de Âme & Dixon) celui qui a produit un des morceaux phares de 2015. Un remix que Âme et Dixon (justement) prenaient plaisir à jouer dans leur set pour retourner les dancefloors à chaque fois, mais que personne ne connaissait malgré les Shazam’s et les “UP” des vidéos postées sur le net. On est heureux de le recevoir le samedi 30 avril à l’Altercafé de Nantes.

En ce qui concerne le reste des plans, on travaille beaucoup avec Simon sur notre projet en duo. On s’est enfermés plusieurs jours (et nuits) en studio pour produire. Certains morceaux sont destinés à des labels, d’autres sortiront prochainement gratuitement… Le premier vient de sortir, il s’agit d’un remix du dernier track de Massive Attack, “Ritual Spirit”. On a déjà reçu quelques supports d’artistes comme Laurent Garnier, Monika Kruse, Nick Warren, Martin Eyerer et Massive Attack themselves qui ont reposté notre remix… Ça fait vraiment super plaisir et ça nous motive à fond ! Donc on va continuer à bosser là-dessus.

Qu’est ce qui va faire la différence dans cette édition du BPM selon toi ?

QS : La richesse et la qualité des artistes que vous allez sélectionner. La France regorge d’artistes hyper talentueux et le BPM permet de les mettre en lumière comme ça a été le cas pour Simon. Pour moi, la passion et la sincérité dans la musique qu’ils produisent sont les maîtres mots dans ce genre de concours… Si j’étais jury, j’aurais, en plus de ces deux points-là, un côté affect qui viendrait influencer mon choix car c’est important que l’artiste soit dans un bon état d’esprit. Je trouve que ça fait partie intégrante de la musique et de son partage avec les autres.

En quoi Nantes se démarque des autres villes du BPM côté son, selon toi ?

QS : Le public nantais est, pour moi, un des meilleurs publics de France ! Il est hyper réceptif et il sait faire la fête… Tous les artistes que j’ai pu recevoir à l’Altercafé, au LC Club ou à travers Social Afterwork, sont repartis avec le sourire et des bons souvenirs plein la tête. Qu’on aime la house ou la techno, il y en a pour tous les goûts ! Et je pense qu’avec Gui Boratto au Stereolux, ça sera la même chose… On va tout faire pour les chauffer au maximum avec Simon et OR’L, dérouler le tapis rouge pour que Gui soit dans les meilleures conditions possibles et que la soirée soit magique…