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Les 5 rencards inratables du Summer Here Kids au Trabendo

La formule été du Trabendo ne déçoit pas, avec une programmation audacieuse qui mérite amplement que vous alliez traîner vos guêtres du côté de La Villette. On vous a sélectionné les 5 sessions pour lesquelles rater serait pécher.

Comme une obligation saisonnière, l’été, il faut chiller. Que vous préfériez vous jeter dans des mosh-pits bouillonnants ou vous enfermer dans un club obscur, il va falloir vous faire une raison : personne ne vous tendra autre chose qu’un transat ces deux prochains mois. Pour autant, certains vous proposent, les fesses bien enfoncées dans ce tissu informe, d’assister à quelques lives dignes de ce nom. De quoi se redresser sur ses pieds ?

C’est ce que le Trabendo, avec sa série Summer Here Kids, nous propose. Si la détente est toujours obligatoire, les occasions de sauter partout après quelques verres de boisson au maté ne devraient pas manquer. Voici cinq événements dont la proposition artistique mérite que vous tentiez ce combo hybride, “cocktail affalés + furie furieuse dans le club”.

Techno glaçon : Hartzine vs Svn Sns Records (02/07)

Le webzine indépendant Hartzine ouvrira Juillet sous le signe de la rave : Parrish Smith, la brute de l’imparable crew néerlandais Knekelhuis (sur lequel on trouve aussi, sans hasard, Maoupa Mazzocchetti), domine une affiche qui ne laissera aucun fêtard indemne. Aux côtés de ce protégé de Nina Kraviz, vous trouverez le side project de la fer de lance du label italien Mannequin Mushy, Phantom Love. En opening s’exécuteront les français Night Riders de chez Svn Sns. Parfait.

Aventures club : The Drone (04/07)

The Drone n’est pas devenu depuis quelques années un eldorado pour les fans de musique électronique exigeante pour rien et vient le prouver avec un plateau à la hauteur des attentes : Sourdure, la sensation souterraine de la post-techno chargée à la musique traditionnelle du sud de la France, le duo criminel belge Pizza Noise Mafia et Krikor, la dénomination house du pas-vraiment-twee Crackboy. Les chaisses longues voleront à travers le club.

Pop de bon ton : Winter Camp Festival (15/07)

Les organisateurs du Winter Camp Festival s’offrent une virée du côté des terrasses ensoleillées. Grand bien leur en fasse : ils en profitent pour réunir un line-up plutôt audacieux. En tête d’affiche : l’électronicienne Louise Roam, entre fausse pop et textures sonores modernes. En ouverture, l’adorable “aquoibonisme” de Elecampane et Babe. Ajoutez les DJ set des gars du camp, et ça ressemble fort à une grande soirée.

Contrat de confiance : Mercredi Production présente Correspondant (25/07)

Il n’est pas un bon projet club duquel Jennifer Cardini n’est pas. En même temps, on ne peut pas lutter contre le savoir faire. Et pourquoi donc, après tout ? En effet, ceux qui étaient présents reparlent encore de son set à Cannes pour la Villa Schweppes. Qui plus est, quand elle vient ainsi avec Chloé et Man Power, on peut être absolument certain de ne pas avoir fait le déplacement pour rien. Cardini, le contrat de confiance ? Oui, surtout quand elle convie les deux mexicains de Zombies in Miami pour un live qu’on annonce comme l’un grand moment de ces festivités.

Du rock, enfin : La Route du Rock Party (31/07)

Le retour du rock, en la forme d’une programmation façon cerbère des guitares qui saturent et des batteries qui frappent. Les plus compétents dans l’exercice seront très certainement les bretons Baston, dont la musique garage a clairement pris un virage marqué du côté de la musique kraut, répétitive et tendue. En tête d’affiche, Mourn, protégés du label prestigieux Captured Tracks. Les délicats Djokovic feront office de brumisateur en ouverture.