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Le Twerking : Kesaco ?

Votre premier cours de Twerking !

C’est le nouveau running gag en soirée : on fait blobloter son arrière train en tirant la langue, comme a pu le faire Miley Cyrus aux VMAs cette année. Si cela a pu nous faire rire un temps, force est de constater que le twerking commence un peu à nous épuiser : et puis d’abord, qu’est ce que c’est ?

Récemment, lors d’une soirée, on a entendu cette déclaration venant d’un garçon passablement émoustillé : “Le mot de cette année, c’est “twerking”. On s’est retourné en souriant. C’est vrai. Véritable phénomène (qui commence un peu à lasser), ce style de danse n’est pas une nouveauté. Le terme “twerking” est apparu dès 1993 dans un morceau de DJ Jubilee “Do the Jubilee all”.

Mais en quoi consiste cette danse ? Le twerking est une danse suggestive, issue des diasporas. Apparu sur les scènes “Bounce” de la Nouvelle Orléans, c’est un mouvement du bassin qu’on retrouve dans de nombreuses danses africaines, comme le Mapouka ou le Soukous. Le twerking consiste en effet à bouger ses fesses, grâce à une suite de contractions diverses, en suivant le rythme (on préfèrera d’ailleurs des rythmes proches du reggaeton ou des percussions bien marquées). Il peut se pratiquer debout, couché, une jambe en l’air, la tête à l’envers : les variations sont infinies.

Certains la qualifieront de “sexuellement agressive” : personnellement, on voit dans le twerking une solution pour revendiquer le côté de sa personnalité complètement “Bootylicious” (comme diraient les Destiny’s Child) et qui illumine notre côté hip-hop. Largement utilisé dans les clips de rap par des danseuses plutôt gatées par la nature, le twerking connait actuellement un succès populaire. On l’aperçoit dans les clips de Diplo (et de son groupe Major Lazer),

et même l’ancienne pudibonde Miley Cyrus semble s’être décidée à devenir l’une des ambassadrices.

À la frontière de la vulgarité, le twerking devient aussi le sujet de nombreuses vidéos qui circulent sur internet. Un exemple avec celle où l’on demande l’avis des personnes agées sur cette danse.

Sans compter que même les chats s’y mettent.

Néanmoins, détrompez-vous. Le twerking n’a pas l’air aussi simple qu’il n’y parait. Pour avoir suivi un cours (avec la danseuse Fannie Sosa qui donnera bientôt quelques “twerkshop”), on peut vous assurer que bouger son boule n’est pas une mince affaire, et qu’il faut se préparer à de nombreuses courbatures. Alors, même si la pratique en soirée peut sembler redondante, n’oubliez pas de féliciter celles qui s’en sortent le mieux. L’exercice est difficile. On continue de s’entrainer, en espérant être prête pour assurer sur le dancefloor avec classe (ou discrètement dans sa chambre pour avoir un postérieur d’enfer l’été prochain !)