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Le soir où… j’ai failli me faire virer des platines du Baron

La nuit, il nous est tous arrivé des choses incroyables. On a donc demandé à nos amis de l’agence Tête d’Affiche leurs plus folles anecdotes de soirée, comme ce soir où Polocorp a bien failli se faire virer des platines du Baron.

“Je mixais ce soir-là au Baron. Arrivé sur les lieux, je retrouve tous mes amis avant de passer derrière les platines. Je jouais juste après Visconti, une résidente du club. Il est vrai qu’avant de venir, j’avais un peu trop bu en très peu de temps, ce qui m’a rendu rapidement éméché. Parfois, ça peut aider pour mixer, on se sent plus à l’aise et décontracté mais ça peut aussi nous faire faire de belles bourdes. Comme ce soir où j’ai bien failli me faire virer des platines. Une fois installé dans la cabine de DJ et après avoir passé deux trois titres, je me rend compte que les gens étaient pas assez chaud et que ça manquait de folie.

Sans réfléchir et l’alcool n’aidant pas, j’ai chopé le micro et crié “Le Baron est mort ! Les nuits parisiennes sont mortes !”. Pas de bol, il se trouve que Lionel Bensemoun, le directeur du Baron, était en train de faire une démonstration du streaming du Baron à des amis à lui, qui permet d’écouter en live ce qui s’y passe. Il a immédiatement prévenu la sécurité pour me faire arrêter. Finalement, j’ai pu terminer mon set mais le lendemain, en regardant ma tracklist de la veille, j’ai vu que j’avais joué du Edith Piaf juste après de la techno. Lionel est quelqu’un de très cool et qui aime bien rigoler, j’ai su me faire pardonner pour ce moment épique.”

Polocorp, DJ Tête d’Affiche

Les membres de Tête d’Affiche sont les rédacteurs en chef invités du week-end sur Villa Schweppes