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Le réalisateur Jean-Luc Godard en 5 films mythiques

Du 14 au 24 mai se déroule le plus grand festival de cinéma au monde : le Festival de Cannes. L’occasion de revenir sur l’oeuvre d’un des plus grands réalisateurs français alive : Jean-Luc Godard.

Jean-Luc Godard : ce nom seul pourrait être la définition du mouvement qui a marqué le cinéma des années 60, “la Nouvelle Vague”.

Le réalisateur franco-suisse qui a aujourd’hui 83 ans, véritable monument du cinéma français est sélectionné une nouvelle fois à Cannes pour son film “Adieu au Langage” qui sera projeté le mercredi 21 mai et dont la sortie est prévue pour le 28 mai 2014. La présence du réalisateur sur la Croisette n’est pas cependant confirmée. Ce film sera le 47ème projet du réalisateur : il s’agit de son premier film tourné en 3D et son septième film en compétition à Cannes. Ce film met en avant la rencontre d’un homme et d’une femme entrecoupée d’images et d’autres situations…

Malgré ce grand retour, ce monsieur a toujours su rythmer le cinéma grâce à des productions toutes aussi intelligentes et magnifiques les unes que les autres. Retour, sur une carrière riche et belle.

A Bout de Souffle – 1960

On commencera avec le premier long métrage du réalisateur A Bout de Souffle où il fera tourner l’un de ses acteurs fétiches devenu une figure incontournable du cinéma français Jean-Paul Belmondo. On est en 1960. Auteur complet de ses films, il est aussi la plupart du temps à la fois réalisateur, scénariste, dialoguiste et monteur. Fort de sa carrière de critique de cinéma dans les années 50 (dans la Gazette du Cinéma, les Cahiers du Cinéma…) comme ses compères Eric Rohmer, François Truffaut ou encore Claude Chabrol, il adopte une esthétique qui sera le fer de lance du genre “Nouvelle Vague”.

Le Mépris – 1963

En 1963, Godard tournera Le Mépris avec la magnifique et culte Brigitte Bardot. Ce film est franco-italien car le réalisateur s’installe dans les studios Cinecitta. Le rôle principal (le scénariste Paul Javal) est interprété par Michel Piccoli, qui partage cette réflexion sur le cinéma avec le réalisateur Fritz Lang qui joue son propre rôle. Impossible de passer à côté de la scène d’ouverture du film dans laquelle Bardot, manifestement en plein doute, prononce la phrase culte et osée pour l’époque, “Et mes fesses, tu les aimes mes fesses ?“. Le tout sur l’incroyable musique de Georges Delerue, fil rouge du film.

Pierrot le Fou -1965

Tourné en 1965, Pierrot le Fou est aussi un film Franco-Italien qui englobe la plupart des acteurs phares de ces années : on retrouvera Jean-Paul Belmondo et on y découvrira Anna Karina et Graziella Galvani. Pour l’anecdote, les rôles principaux devaient être au départ attribués à Michel Piccoli et Sylvie Vartan mais cette dernière refusa le rôle.

Masculin Féminin – 1966

En 1966, l’histoire d’amour entre Paul et Madeleine finira d’emporter son public. Ce fiilm aux dialogues intelligents et travaillés, mettra en scène des acteurs très peu connus à l’époque (Jean-Pierre Léaud) ainsi, qu’une chanteuse populaire que tout le monde connaît, Chantal Goya. Ce film sera interdit au moins de 18 ans à sa sortie en salle en France.