Après avoir conquis les charts en 2010 avec son single “Alors on danse” et son premier album Cheese, Stromae est revenu en 2013 avec Racine Carrée, son second opus, sorti le 18 août dernier. Et c’est un énorme carton.
Après avoir conquis les charts en 2010 avec son single “Alors on danse” et son premier album Cheese, Stromae a fait son grand retour en 2013 avec Racine Carrée, son second opus, sorti le 18 août dernier. Et c’est un énorme carton.
Il est vrai que Stromae n’a pas son pareil pour attirer le monde sur la piste. On avait pu le constater il y a quelques années avec son premier tube “Alors on danse”, mais on avait cru qu’il n’était l’homme que d’un tube (vendu néanmoins à 3 millions d’exemplaires). On s’était trompé.
Trois ans après, Paul Van Haver, de son vrai nom, revient avec un second opus, Racine Carrée, et c’est le succès immédiat. Le clip “Formidable” et l’incroyable buzz créé autour y est surement pour quelque chose. Stromae avait en effet quelques jours avant la diffusion du clip déambulé saoul dans les rues de Bruxelles. C’était en fait le tournage de la vidéo, qui a braqué d’un coup toutes les caméras sur le jeune belge.
On s’est dit que c’était un brillant coup marketing. Pourtant, force est de constater que c’est plus que ça. Dès sa sortie, Racine Carrée s’est imposé facilement autant chez les amateurs de musique populaire que chez les hypeux, autant chez vos parents que chez votre petite soeur. Stromae a en effet imaginé l’équation idéale pour attirer les gens sur la piste de danse, tout en ne négligeant pas ses textes (ni le côté visuel : le clip de “Papaoutai” en est la preuve formelle).
Stomae mixe ainsi des influences africaines, idéales pour danser, avec des textes mélancoliques et à la musicalité certaine. Un travail autour du rythme un peu inclassable qui évoque Brel, mais aussi Aznavour ou Nougaro revisité à la sauce dancefloor. Bien joué.
Ce mélange des genres, parfois un peu trop pompier pour certains d’entre nous, et manquant un peu de finesse (si personne n’avait pensé à allier chanson française et électro, c’était peut-être pour une raison), a su néanmoins parler à la majorité. Preuve en est : cet été, Stromae était partout. En couverture des Inrocks et de GQ, sur tous les plateaux télé, et même sur la scène de Rock en Seine dimanche dernier, où il a accompagné Major Lazer. La grosse classe, et le coup de maître de cette année 2013.