Normal, puisque l'établissement, qui existe depuis 1876, a été repensé juste à temps... pour l'Exposition universelle de 1900. Depuis, il a été entretenu avec amour par une succession de propriétaires.
Le seul hic, jusqu'à l'arrivée de Stanislas Jouenne en octobre dernier, c'est que le magnifique bar (fait d'une unique pièce de bois cubain), avait, depuis un siècle, quelque peu perdu la vocation qu'on lui avait donné au tournant du siècle – celle de faire découvrir les cocktails de style américain au public français.
Le consultant en cocktails s'est donc donné comme mission de compléter la nouvelle carte du restaurant avec une sélection de cocktails qui déclinent les classiques tout en mettant à l'honneur les produits du terroir français. La liste des cocktails fait la part belle au Calvados Lecompte, au rhum martiniquais Neisson et à la Folle Envie (un apéritif que le bartender agrémente de Suze et de tonic), mais aussi à l'absinthe, clin d'oeil à la (première) grande époque de cette Brasserie.
Préparation de cocktail au Gallopin
Sur une étagère à part trône une impressionnante collection d'alcools rares (Anisettes de 1920, amers circa 1930, Dubonnet des années 50), dont il faut profiter jusqu'à l'épuisement des bouteilles – que Stan, avec son flair indéniable, remplace alors par d'autres trouvailles.
On peut donc aller boire un verre, avec ou sans repas, soit au bar, soit bien assis dans l'une des deux salles (si l'on ne compte pas le salon privatif pour dix, qui, avec son écran géant dissimulé derrière un rideau de velours, accommode aussi bien les déjeuners d'affaire que les dîners plus formels). La carte des plats change chaque saison, sous la supervision du chef Mathieu Ethève.
Le GallopinBar ouvert du mardi au samedi, de 18h00 à 23h3040, rue Notre Dame des Victoires (Place de la Bourse), 75002 ParisLe site internet du GallopinLa page Facebook du BonhomieUn article de Jean-François Beaulieu
L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.