Le Fou : l’american bar qui cache un club en sous-sol

Dans le Sentier, le patron du feu-Jackets, John Whelan, vient d’ouvrir Le Fou, un american bar dans lequel on fera la fête tard en sous-sol. Cocktails maison, currywurst et rock 70’s en live : voilà ce qui vous attend !

“Le Fou pourrait bien être le joker d’une époque qui ne tourne pas rond. Comme la carte à jouer qui se transforme selon la volonté de celui qui l’a tirée”. Voilà comment l’Anglais John Whelan (Le Jackets), propriétaire du lieu homonyme, présente son nouvel établissement rue du Sentier.

Ledit lieu est donc un “american bar” dans la lignée du Harry’s Bar ou du Schumann’s (à Munich), et notamment côté déco (acajou africain, granite brésilien, velours vintage et autres touches Art déco). Un lieu où l’on vient, autour du grand bar en “L” ou sur l’un des fauteuils en cuir, boire un whisky et/ou un cocktail création. Et oui, même si le patron se prétend “anti-mixologie”, ce dernier a quand même fait appel à des barmen en veste blanche et tablier pour nous concocter des breuvages tels que le “Red Fruit Galore” (rhum, Dubonnet, cocktails de fruits rouges, jus de citron jaune frais, sirop de wasabi maison), le “Tonic Mirage” (gin, Xérès, Cognac, Schweppes Premium Mixer) et le “Tea Vision” sans alcool (nectar d’Abricot, sirop de fleur de sureau, infusion de thé Sencha Glacé).

DR Le Fou

Mieux : on peut même accompagner ces breuvages de petites choses à manger comme des rillons de Tours, du currywurst ou encore des pommes de terre sautées. La raison ? Probablement pour prendre des forces avant de terminer la soirée au sous-sol… Et oui, quand on descend les escaliers de ce rez-de-chaussée, on débarque dans un espace aux murs rouges avec discoball et néons. Nul doute : il s’agit bien là d’un club. Et dans ce club dans lequel on viendra écouter du jazz, du punk et du rock 70’s et uniquement en live. Le patron a effectivement décidé “d’éliminer” les DJs sauf rares exceptions – jugées aptes à “l’expérimentation sonique” – comme la team Radioooooooo. Bref, ce Fou devrait plaire autant aux nostalgiques qu’aux enragés de la nuit…