Chaque année, se déroule un événement étrange dans quelques villes du monde. Un diner géant, aux invités tout de blanc vêtus, qui investissent un espace public pour une soirée, sans laisser trace de leur passage… Nom de code “le diner en blanc”. En 1988, François Pasquier rentre de plusieurs années passées à l’étran
Chaque année, se déroule un événement étrange dans quelques villes du monde. Un diner géant, aux invités tout de blanc vêtus, qui investissent un espace public pour une soirée, sans laisser trace de leur passage… Nom de code “le diner en blanc”.
En 1988, François Pasquier rentre de plusieurs années passées à l’étranger. Pour retrouver tous ces amis à Paris, il choisit d’organiser un pique nique dans un endroit public. Pour ceux-ci trois consignes : il faut venir avec son diner, sa table, et un ami. Pour se reconnaître, une technique infaillible, venir intégralement vêtu de blanc. Impossible de se manquer !
25 ans après, le Dîner Blanc est devenu une tradition à Paris comme le raconte Aymeric Pasquier. Chaque année, aux alentours du mois de juin, les riverains scrutent dans la Capitale une nuée de personnes immaculées, qui va investir, le temps d’une soirée pour un diner et une fête, un des grands endroits publics de la Capitale. Une manifestation sauvage, mais élégante. L’année dernière, c’est plus de 15 000 personnes, invitées selon un système de cooptation amicale qui s’étaient retrouvées sur la place de la Concorde pour un diner inoubliable. Le dîner Blanc est select mais aussi mystérieux puisque sa localisation n’est dévoilée aux participants qu’environ une demie-heure avant le début des festivités.
Devenu international de Montréal à Singapour, c’est après-demain 14 juin, aux alentours de 21h, que se déroulera dans la capitale le prochain diner blanc. Mais où ce dîner prendra-t-il place ? Sur le parvis de Notre-Dame ? Ou peut-être sur l’Esplanade des Invalides ? Suspense suspense.
Marine Normand