Nous avons déjà parlé musique avec eux. Du coup, c’est de cinéma, et plus précisément du Festival de Cannes, que nous avons discuté avec Roman Rappak de Breton ce dimanche 18 mai, avant son live le soir même avec son groupe.
Villa Schweppes : Habitué de la Croisette ?
Roman Rappak : Je suis déjà venu mais c’est la première fois pour le festival. Mais peut-on dire qu’on y est vraiment vu la situation du bateau ? (rires)
Quel est le dernier film que vous avez vu et qui vous a marqué ?
RR : American Hustle de David O. Russell que j’ai vu dans l’avion !
Qui aimeriez-vous rencontrer sur la Croisette et que lui diriez-vous ?
RR : Roman Polanski juste pour pouvoir parler quelques minutes avec lui. C’est quelqu’un qui a fait de très bons films. Des “fautes” aussi, mais ses “fautes” sont – comme celles de David Lynch – tellement personnelles qu’elles sont excusables.
Votre film préféré de Polanski ?
RR : Frantic (réalisé en 1988 avec Harrison Ford et Emmanuelle Seigner, ndlr). Ce que j’aime dans ses films c’est qu’ils sont complexes mais qui parlent au grand public.
C’est finalement la définition d’un bon artiste, non ?
RR : Oui, exactement !
Vos cinq chansons pour monter en pression ?
J’en ai quatre ! :
“Beat Connection” de LCD Soundsystem
“Nothing but Green Lights” de Tom Vek
“Born under Punches” de Talking Heads
Cannes, c’est…
… un festival business comme pour SXSW dans la musique !
