Oubliez tout ce que vous saviez sur les bars à vins, les propriétaires du restaurant Pages ont ouvert le leur le numéro à côté et ont bien décidé de brouiller les pistes. On vous explique pourquoi.
Quand on dit “bar à vins” on pense forcément bordeaux, et planche de charcuterie. Pourtant, au 116, annexe du restaurant Pages, on dine de produits du terroir cuisinés à l’asiatique tout en buvant, en plus de vins naturels, de fins spiritueux. Voici les trois raisons qui font du 116 l’un des bars à vins les plus hybrides de la capitale.
Un cadre minimaliste
Murs en béton défraichis, tables et chaises en bois façon écolier, suspensions lumineuses apparentes et assiettes minimalistes en argile (fabriquées par la créatrice Mami Kanno) : la déco est… brute et, finalement, seule la verrière bleu apporte un peu de couleur au tout. Soit une ambiance loin de celle, plus chaude et tamisée, d’un bar comme L’Agence ou Le More, par exemple.

Le Cadre du 116 – Photo 1

Le cadre du 116 – Photo 2
Des plats dignes d’un gastro au prix bistrot
Dans un bar à vins, on a souvent l’habitude de commander des tapas ou des planches de fromages et/ ou de charcuterie. Au 116 pourtant, les chefs Teshi et Naoko proposent une cuisine de l’izakaya (l’équivalent du bistrot au Japon) de plat franco-japonais cuisinés au sumibiyaki (la cuisson au barbecue). Résultat : Camembert, saucisson et tortillas laissent place au canard de Challans, homard bleu de Bretagne, volaille de Pâtis, ou encore au burger au boeuf wagyu, cette même race qui produit le boeuf de Kobe. Ça donne envie ? On ne vous a pas parlé de la carte des desserts (frozen mojito, Fontainebleau de saison…).
Alors forcément la question se pose : combien pour tout ça ? Il faudra compter 15 euros pour le burger à la viande royale et de 40 euros (oui, le homard se paye) à 3 euros (!) seulement pour les assiettes ! Même nous on n’y croit pas !

Les plats du 116 – Photo 1

Les plats du 116 – Photo 1
Une grosse carte de boissons
En plus de la sélection de Pages et d’une centaine autres références de vins naturels (c’est déjà pas mal, non ?) sélectionnés par un certain Shunsuké, sont aussi servies au 116 des bières artisanales du monde entier (Ecosse, Japon, Hollande…), différentes variétés de whiskies, une trentaine de bourbons et des cocktails classiques (Mai Tai, Old Fashioned…) réalisés par Vincent, le chef barman du Pages. Il parait même que le chef Teshi dévoilera prochainement une sélection de Shochu et Nihonshu (liqueur traditionnelle japonaise) qui tue. Bref, il y a peu de chance que vous entendiez là-bas : “Blanc ou rouge ?”
Le 1162 rue Auguste Vacquerie, 75116 ParisOuvert du lundi au vendredi de 8h à 15h et de 17h30 à 1hLa page Facebook du 116L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.