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Lapsley : “Cet album ressemble à des montagnes russes”

Après le succès de “Station”, “Painter (Valentine)”, ou encore, “Falling Short”, Lapsley se lance dans une nouvelle aventure. Un album tout nouveau tout beau baptisé Long Way Home, dont la sortie est imminente. Rencontre.

Impossible de deviner son âge quand on la voit pour la première fois. Lapsley dégage naturellement une assurance aussi mature qu’apaisante. Et pourtant, elle n’a que 19 ans. Une jeunesse qui ne définit en rien l’étendue de son talent et de son expérience musicale. Vous en voulez la preuve ? Elle vous la livrera le 4 mars prochain, date de la sortie de son premier album “Long Way Home”. Nous avons eu l’occasion/la chance de la rencontrer juste avant la sortie de ce petit bijou. Petit bavardage avec cette londonienne, douce et passionnée.

Villa Schweppes : Bonjour Lapsley, on va commencer avec une question très simple, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Lapsley : Je m’appelle Lapsley, c’est mon “premier” nom (Elle s’appelle Holly Lapsley Fletcher, Lapsley est le nom de jeune fille sa mère, ndlr). Je pense que ma musique est principalement électronique, mais je mélange également plusieurs styles comme le r’n’b ou le disco. J’ai fait mon premier “vrai” concert lors du festival Glastonbury, il y a deux ans. C’était un peu trop tôt à vrai dire, je n’étais pas vraiment préparé. Et j’avais peur. Mais depuis l’année dernière, je me prépare de plus en plus, grâce à l’enregistrement de mes EPs, et en faisant plusieurs concerts à travers le monde, notamment à travers les Etats-Unis et au Canada.

Villa Schweppes : À quel moment tu t’es dit que tu étais faite pour la musique ?

Lapsley : Au printemps dernier, lors d’un concert très intime à Berlin, j’avais un groupe de musiciens formidables. J’ai beaucoup travaillé avec eux sur la façon dont je voulais montrer ma musique en live. C’est le moment où je me suis dit ” je peux le faire, c’est ma véritable passion.

J’ai commencé mes premières leçons de piano à l’âge de 5 ans.

Villa Schweppes : Et justement, comment cela se passe sur scène ? Tu gardes toujours les mêmes musiciens ou tu changes ?

Lapsley : J’ai changé pendant un temps mais maintenant j’ai trouvé les musiciens avec qui je voulais travailler sur scène. J’ai un batteur, un joueur de synthé, et je joue également du synthé. Pour la tournée de l’album, j’aurais aussi un bassiste.

Villa Schweppes : De quel instrument joues-tu ?

Lapsley : J’ai commencé mes premières leçons de piano à l’âge de 5 ans puis, au fur et à mesure, j’ai appris à jour de la guitare, de la batterie, et enfin, du hautbois. Pour être honnête, je n’ai jamais vraiment aimé les leçons tu sais, je préfère plutôt composer. C’est mon moyen d’expression.

Villa Schweppes : Tu préfères composer ou écrire la mélodie ?

Lapley : Je crois que je préfère écrire, enfin si je devais vraiment choisir.

Villa Schweppes : La plupart de tes chansons sont très tristes, c’est un état dont tu as besoin pour composer ou écrire tes chansons ?

Lapsley : La majorité des chansons de l’album parlent des relations amoureuses, qui échouent la plupart du temps. C’est ma façon de lâcher prise en quelque sorte.

Cet album ressemble à des montagnes russes en fait !

Villa Schweppes : Si tu avais un conseil à donner à quelqu’un qui écoute pour la première fois ton album, que lui dirais-tu ?

Lapsley : C’est probablement un album à écouter dans une voiture ou lors une balade nocturne, dans un endroit calme en tout cas. Mais il y aussi quelques chansons sur lesquelles il est possible de danser comme “Operator ” par exemple, dont le style est un peu plus disco. Cet album ressemble un peu à des montagnes russes en fait !

Villa Schweppes : Et si tu devrais de décrire ton album en une phrase, laquelle choisirais-tu ?

Lapsley : C’est un ensemble d’explications sincères à propos de mes sentiments ressentis au fil des années passées.

Villa Schweppes : As-tu des chanteurs ou même peut-être des acteurs qui t’inspires ?

Lapsley : Pas particulièrement. Mais mes parents m’inspirent beaucoup. Ils ont confiance en eux. Ma mère notamment dit toujours ” tu peux faire ce que tu veux, peu importe où tu iras “.

Villa Schweppes : Ce sont des musiciens ?

Lapsley : Non pas du tout. Ma mère est avocate. En fait, je suis quelqu’un de très studieux à la base, j’ai beaucoup travaillé à l’école. Elle m’a toujours dit de travailler ardemment et j’ai appliqué ces conseils pour ma musique. En tant que mère, elle m’a véritablement servie d’exemple dans sa façon de mener sa vie et à ne pas dépasser les limites, et en tant que femme également.

J’aime beaucoup Joni Mitchell.

Villa Schweppes : Lorsque tu composes ton album ? Ecoutes-tu d’autres artistes ?

Lapsley : En fait, la musique que j’écoute est très différente de celle que je fais. La musique que je compose est une façon de me libérer, de m’exprimer. Alors que la musique que j’écoute est plus un plaisir. C’est un peu à l’opposé de ce que je produis mais j’écoute vraiment pour m’amuser donc…

Villa Schweppes : Et si tu devais choisir un artiste ?

Lapsley : J’aime beaucoup Joni Mitchell. J’aime sa façon d’écrire des chansons et dont elle parle de l’amour.

Villa Schweppes : As-tu quelque chose à dire au public français qui va écouter ton prochain album ?

Lapsley : Peut-être faire attention aux paroles des chansons. Mais cela ne tient qu’à l’interprétation de chacun, mes titres peuvent raisonner de façons totalement différentes selon la personne qui l’écoute. Et chacune peut l’interpréter comme elle veut. Finalement, chacun fait ce qu’il souhaite : choisir la mélodie joyeuse ou les paroles tristes.

Chez Villa Schweppes, on parle de la vie nocturne à Paris, et de Paris en général. As-tu un endroit dans cette ville qui t’inspires ? ou un endroit favoris ?

Lapsley : J’aime les rivières, et plus précisément, me promener le long des rivières. J’aime aussi le mouvement de l’eau. C’est intéressant de voir comment l’architecture des bâtiments se reflètent à travers le mouvement de l’eau, et justement les villes sont des endroits où les gens sont en perpétuel mouvements, je pense que c’est un lien intéressant.

Villa Schweppes : Tu vis à Londres. Qu’est-ce que tu ressens quand tu arrives à Paris ?

Lapsley : Les couleurs sont vraiment différentes, plus orangées je dirais. Paris est une très belle ville. C’est aussi un endroit qui peut aussi parfois être oppressant. Il y a beaucoup de monde. Mais heureusement, il y aussi beaucoup de petites rues pour s’évader contrairement à Londres.

Villa Schweppes : Tu as besoin de partir parfois pour trouver de l’inspiration ?

Lapsley : Je pense que tout le monde a besoin de prendre un grand bol d’air. De mon côté, quand j’en ai besoin, je retourne dans ma ville natale à Liverpool pour voir ma famille.

Villa Schweppes : Certaines personnes te compare avec Adele, et pourtant vos deux types de musiques sont très différents ?

Lapsley : Je chante de façon très différente. Je dirais que je chante de façon plus jazzy, On va dire que c’est un peu moins parfait, comme un peu ” poussièreux”, un brin moins féminin peut être.

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