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Lapalux : l’évasion électro-rétro d’un producteur londonien

Son nom n’est pas forcément connu en France et pourtant, Lapalux, Stuart Howard au civil, sort un deuxième album le 6 avril. Enivrant.

Ce deuxième album se nomme ” Lustmore “ et sera disponible en avril, difficile d’attendre jusque là… Heureusement, un titre est déjà à l’écoute pour le plaisir de nos oreilles, pour nous emporter loin, en plein après-midi de grisaille, un cocktail posé non loin du canapé où l’on peut s’allonger et profiter des sons envoûtants de ce producteur londonien terriblement doué.

Pour la promotion de cet album, les mots vont loin, dans les limbes de la conscience, en vue d’un état à mi-chemin entre rêve et réalité, état éveillé et endormi. Même si ces termes sont intrigants, ils s’avèrent justifiés : Lapalux, ce sont des sons qui nous emmènent loin, très loin et tout en profondeur.

La voix de Szjerdene, douce et sensuelle, se marie à la perfection avec ses vagues électroniques entraînantes, légères, à peine posées. Lapalux est signé sur le label Brainfeeder, de Flying Lotus. Un choix peu étonnant vue la qualité des musiques proposées. Et son talent est d’ailleurs reconnu par les plus branchés, dès son premier album Nostalchic. “Lapalux a rejoint les meilleurs rangs de l’électronica contemporaine, comme Flying Lotus“, confirme Mojo.

Amateur ou expert, impossible de passer à côté de cette douceur électronique, de cette échappée rêveuse et de ce mélange idéal entre sons oubliés et tonalités actuelles. La musique de Lapalux nous emmène loin jusqu’aux portes du cinéma et propose quelque chose de plutôt rare dans ce milieu électro-intriguant, un objet à la fois sonore, visuel, magique et cosmique. ” Chaque fois que je pense à cet album, je pense à la scène du bar dans The Shining “, dit Howard. Le bar de Shining, pas l’esprit flippant, que l’on se mette d’accord.