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La To Do List du week-end du 18 au 20 juillet

Vous ne saviez que faire ce week-end ? On charge votre planning ici. Ce dernier était déjà chargé ? Abandonnez tout, ce qui doit être fait est listé ici.

[Ciné] Playtime de Jacques Tati en HD

Chef d’oeuvre absolu de Tati et perle visionnaire et avant-gardiste, Playtime, connait une seconde vie en 2014. Quasi muet, extrêmement dynamique visuellement, Playtime met en exergue une modernité égarant l’Homme dans son mouvement. Trois ans de réalisation, gouffre financier dont le budget dépassera l’entendement, à sa sortie en 67, malgré le succès que connait le film, toute personne impliquée finira sur la paille ou les rotules. Restauré dans la plus haute définition possible de nos jours, Playtime s’apprécie dans toute sa dimension notamment par le travail effectué sur le son. Compréhensible quel que soit l’âge (à différents degrés), Playtime est un immanquable.

[Concert] Fnac Live à l’Hôtel De Ville

C’est le rendez-vous qui chaque année bat un peu plus le record de personnes au mètre carré devant l’Hôtel de Ville. Du 17 au 20 juillet pour cette 4e édition, vous trouverez de quoi vous rendre heureux : La Femme ou Moodoid pour le sang et la sueur, les Casseurs Flowters ou l’Entourage si vous avez le coeur au boom bap, Glass Animals comme Mina Tindle pour l’orfèvrerie ou Pedro Winter pour vos hanches. Il y aura même Bernard Lavilliers. Un 60ème anniversaire que la FNAC célèbre avec quelques 90 000 personnes (le score de l’an dernier), voire plus puisque l’affluence augmente chaque année.

Moodoïd – Je suis la Montagne (official video) from Moodoid on Vimeo.

 

[Food] Düo

Autant galerie d’art, que café, resto ou librairie, Düo c’est cet espace à espaces à l’initiative des propriétaires de l’UDO – l’un des meilleurs bars de Paris si vous êtes un tant soit peu amoureux des choses de l’électronique – et d’Emeric Glayse qui a notamment créé le salon off de Paris Photo. Dans le même pâté de maison que l’UDO, situé à Popincourt, Düo promet une place aux artistes en devenir (récemment on a pu y voir l’exposition “Foutre”) ainsi qu’une carte avec des produits remarquables et peu communs (une salade de racines de lotus ?) dans une cantine en formica très lumineuse. Le mot que l’on aime à employer pour ce type d’endroit, c’est “arty”.

Düo, 24 rue du Marché-Popincourt (XIe)

 

[Expo] Braissaï / Villéglé à la Galerie Valois

D’un côté, les “Lacérés Anonymes” de Jacques Villéglé. Ces affichages superposés, déchirés, lacérés… où Villéglé intervenait en y inscrivant des slogans, injures ou autres. Du tag en somme. De l’autre, Brassaï, flâneur, qui pendant 20 ans collecte en photo et classe ce qu’il nomme les propositions du mur ou le langage du mur, des passages de vie sur un mur ou graffiti qu’il traque obsessionnellement. L’expo se tenant à la galerie Valois tient à valoriser les similitudes entre les deux travaux, comme l’approche du cadrage ou la flânerie comme méthode et de confronter le noir et blanc de Brassaï aux couleurs vives de Villeglé. Vous l’avez peut-être ratée, ça se comprend, il y a fort à faire à Paris mais cette expo s’achève le 19, donc ne perdez plus une minute.

Galerie Valois 36, rue de Seine, 75006 Paris

 

[Club] Marcel Dettmann au Cabaret Sauvage

Mercredi Productions nous avait fait un coup à peu près similaire en aout 2013 en nous proposant la Madonna de la nuit berlinoise : Marcel Dettmann. Grand bonhomme humble et très impliqué dans cette idée de donner une nouvelle dimension à la minimale (on pense au ballet Masse par exemple), Marcel inaugurera la “nouvelle implantation du système de diffusion sonore” du Cabaret. Mais s’arrêter à Dettmann cacherait le reste de cette affiche luxuriante partagée avec quatre poids lourds de la techno : Tama Sumo, Levon Vincent et Anthony Parasole. Voilà qui devrait vous aider à tenir debout.