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La soul électrique de Janelle Monáe

Trois ans après la sortie de son album ArchAndroid pour lequel elle s’était inspiré de son héros Stevie Wonder, Janelle Monae est de retour avec The Electric Lady, sorti le 10 septembre. Inventif, ambitieux, vocalement impressionnant, on l’écoute en boucle.

La petite créature d’1m52 venue du fin fond du Kansas prouve qu’elle a de l’ambition et des choses à dire. Malgré le succès mitigé de son premier album ArchAndroid, qui mêlait jazz des années 40 et 50, soul et r’n’b, Janelle Monáe enfile de nouveau le costume de son alter ego Cindy Mayweather, cyborg androgyne inspirée du Metropolis de Fritz Lang. Pompadour oversize, make-up et costard cintré, elle joue le jeu à fond sur ce second opus.

The Electric Lady est un concept, une femme ou plutôt une super-héroïne qu’elle a imaginé lors de sa dernière tournée. Elle est forte et vulnérable, c’est une sorte de Michelle Obama ou d’Erykah Badu. Cette dernière a d’ailleurs posé sa voix au côté de celle de Janelle sur l’opus tout comme Prince (qui a fait son grand retour), Solange, Miguel ou encore Esperanza Spalding.

Au fil des 19 tracks de l’album, on est pris dans un tourbillon d’influences artistiques (soul, gospel, hip hop, funk, musique symphonique), de prouesses vocales et de constructions audacieuses. Inspiré de l’époque Mowtown et d’un futur tout droit sorti de Metropolis, The Electric Lady nous fait voyager entre le passé et le présent et c’est du bonheur à l’état pur.

Intelligent, provoquant et inventif, avec The Electric Lady, Janelle Monáe prouve qu’elle n’est pas prête d’abandonner sa liberté en tant qu’artiste et le monde qu’elle s’est créé.

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Janelle Monaé – Q.U.E.E.N – Live du Grand Journal