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La pochette du nouvel album de Daho censurée par la RATP ?

La rumeur comme quoi la RATP aurait censuré la pochette du nouvel album d’Etienne Daho circule. Mais tout n’est pas si sûr…

Lundi 18 novembre, Etienne Daho dévoilait son nouvel album Les Chansons de l’innocence retrouvée. Buzz immédiat avec la pochette de celui-ci le représentant posant en jean tee-shirt en compagnie d’une jeune femme seins nus, vêtue exclusivement d’un string et d’une paire de gants noirs.

Mais le but du chanteur n’était pas de choquer. Dans une interview donnée au Parisien, il a expliqué que ce cliché avait été pris au hasard, alors qu’il était en repérage aux Baléares avec le photographe Richard Dumas. Il avait croisé une jeune française qui faisait des photos de charme et avait donc posé à ses côtés. En retombant plus tard sur le cliché, c’était “une évidence”, il était “la meilleure vitrine” de son album.

Oui, mais le hic, c’est que la-dite pochette n’a apparemment pas plu à tout le monde. La RATP, qui, on sait, se montre souvent très tatillonne en ce qui concerne l’affichage sur ses murs (elle avait interdit l’affichage du nouvel album de Saez J’accuse en 2010, sur lequel on pouvait voir une jeune femme nue allongée dans un caddie de supermarché) aurait immédiatement censuré la photo, la jugeant trop sexy.

Mais, aux dernières nouvelles, tout ceci n’aurait été qu’une rumeur. La RATP a publié sur son site officiel une note dans laquelle elle précise que non, elle n’a pas censuré la pochette de l’album de Daho et que c’est la maison de disques elle-même (Universal) qui a proposé de couvrir la poitrine de la jeune femme d’un bandeau. Elle a même été validée par l’artiste et avait sa préférence. Et toc !

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Dernières nouvelles !

Polydor a décidé de ne pas se laisser faire et de renvoyer la balle à la RATP ! La maison de disques affirme aujourd’hui que la compagnie des transports parisiens l’aurait forcé à retoucher la pochette, ne répondant pas aux multiples mails promotionnels. “Sans réponse et au risque de ne pas être dans les temps pour l’affichage, nous avons donc été obligés d’envoyer une deuxième version avec un bandeau. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’on a reçu une autorisation.”