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Découvrez le troisième mix Tsugi x Villa Schweppes

C’est devenu votre grand rendez-vous : la playlist Tsugi x Villa Schweppes d’Avril est en ligne!

01 Alb
“The Road” (Arista)
Le Rémois Alb, grand bidouilleur devant l’éternel, allie écriture pop décomplexée et électronique maligne pour de parfaites petites pop songs où l’inattendu et l’improbable finissent toujours par se produire. Une prise de risque qui rebondit toujours sur ses pattes, un bricolage plus maîtrisé et structuré qu’il n’y paraît. Une bouffée d’air frais et un sérieux espoir de la scène française.

02 Whatever/Whatever
“Ladyfingers” (Plant Music)
Dans une vie antérieure, Justin Strauss de Whatever/Whatever était un pionnier de l’électronique américaine, producteur et remixeur très courtisé qui n’avait pas peur de se frotter à la pop. En 2014, ses productions à mi-chemin de DFA et du space disco sont épatantes de groove. Et c’est évidemment sur Plant Music, le label créé par le patron du Plant Bar, le bar new-yorkais où toute la scène punk-funk électronique a pris son essor au tout début des années 2000.

03 Art Department & BLUD
“Who Is John Holmes” (No.19 Music)
D’ordinaire plus “druggy”, le duo canadien Art Department, révélé par son excellent premier album The Drawing Board, dont chaque titre était une ode électronique alanguie, muscle le son avec cet inédit issu de la compilation des 5 ans du label No.19. Sombre et relevé, “Who Is John Holmes” se savoure à plein au milieu de la nuit, quand les productions habituelles de Johnny White et Kenny Glasgow sont plutôt à réserver aux petits matins blêmes.

04 Leon Vynehall
“Be Brave, Clench Fists” (2034)
Des basses rondes, des nappes bien placées, un groove irrésistible… L’Anglais Leon Vynehall, qui arrive avec le superbe mini-album Music For The Univited sur le label 3024, fondé par le terrible Martyn, est le modèle même du producteur de house post-dubstep comme on l’aime. Propre, entraînant, mélodique, avec en plus des petites références à la techno et la house nord-américaine à l’intérieur disséminées çà et là. Un travail d’orfèvre qui a tout du tube.

05 Nancy Whang & Audiojack
“Like An Eagle (extended)” (Gomma)
Vocaliste et instrumentiste présente sur nombre de sorties de DFA (Shit Robot, The Juan McLean, LCD Soundsystem, qu’elle a accompagné en tournée à de nombreuses reprises…), la New-Yorkaise Nancy Whang aura pris son temps avant de publier son premier maxi en solo. En encore, ce n’est pas tout à fait en solitaire, puisque “Like An Eagle” (une reprise de Dennis Parker) la voit épaulée par Audiojack. Résultat : du (très bon) disco new-yorkais.

06 Catz ‘N Dogz
“Booty Comes First” (Dirtybird)
Sur le label de Claude VonStroke, on aime quand ça “bounce” et que les culs remuent. Cela semble simple dit comme ça, mais les productions du label de San Francisco sont toujours parfaites exécutées et ciselées pour atteindre leur effet maximum sur le dancefloor. Et il est difficile de faire plus entraînant dans ce domaine que ce “Booty Comes First” des deux Polonais Catz ‘N Dogz, par ailleurs fondateurs de Pets Recordings, autre très bon label à suivre de près.

07 Terranova
“Headache” (Kompakt)
On avait connu le Terranova downtempo, qui avait marqué le début des années 2000 avec un trip-hop de qualité, on s’habitue facilement à sa réincarnation dancefloor de la décennie suivante, comme sur ce “Headache”, irrésistible pièce de house chantée qui ne cesse de groover, groover et encore groover. Une reconversion réussie, qui nous avait déjà donné le très bel album Hotel Amour il y a deux ans, qui devrait encore nous enchanter à la sortie de son successeur.

08 Booka Shade feat. Fritz Kalkbrenner
“Crossing Borders” (Embassy Of Music)
Si Eve, cinquième album du duo allemand Booka Shade pourtant bien établi sur la scène électronique, n’avait pas soulevé l’enthousiasme, le pack de remixes de “Crossing Borders” remet les pendules à l’heure, aidé par la présence au chant de Fritz Kalkbrenner. Une alliance parfait entre voix de velours et beats implacables. Notre préférence tout de même à l’original, qui aurait presque tout d’un classique.

09 Recondite
“Fiery” (Innervisions)
Pour fêter sa cinquantième sortie, l’exigeant label berlinois Innervisions, fondé par Dixon et Âme, a mis les formes : quatre maxis vinyles différents, signés Recondite, , Orson Wells Frankey & Sandrino. Quatre jeunes espoirs d’une électronique racée, à l’image de l’Allemand Recondite qui, avec son “Fiery” hallucinatoire, offre un titre qui tourne encore dans nos têtes dix minutes après sa fin. De la belle ouvrage.

10 Black Atlass
“Jewels” (GUM)
Ambiances sourdes, tempo ultra-lent… Le Montréalais Black Atlass se réapproprie le R&B et la néo-soul plaintive à l’anglaise pour distiller un climat crépusculaire et pluvieux qui aurait trouvé sa place du côté de Bristol. Sombre, poignant, vénéneux, mais aussi terriblement touchant. Une conclusion toute en noirceur qui nous fait atterrir dans un drôle de coton.


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