Après U2 et The Smashing Pumpkins, c’est au tour d’un astronaute canadien de reprendre Space Oddity, la “bizarrerie spaciale” tubesque de David Bowie. Et de livrer la plus touchante des versions.
Après U2 et The Smashing Pumpkins, c’est au tour d’un astronaute canadien de reprendre Space Oddity, la “bizarrerie spaciale” tubesque de David Bowie. Et de livrer la plus touchante des versions.
Lundi 13 mai, Chris Hadfield s’apprête à enfin rentrer sur la Terre, après un périple de cinq mois dans l’espace. Mais avant de monter à bord du véhicule Soyouz qui doit le ramener auprès des siens, le commandant de la Station spatiale internationale souhaite immortaliser son voyage intergalactique. Il prend alors sa guitare, met en marche sa caméra et entame en apesanteur et les larmes aux yeux un : “Before too long, I know it’s time to go, our commander comes down back to Earth and knows the time is near” (“D’ici peu, je sais qu’il sera temps de partir, notre commandant redescend sur Terre et sait que l’heure approche”).
Impossible alors de ne pas reconnaitre le premier succès grand public de David Bowie de 1969 : Space Oddity. Les clins d’oeil sont nombreux à une différence près : le cosmonaute canadien de 53 ans rentrera sur notre planète, lui, contrairement au Major Tom de la version originale qui, suite à un problème technique, s’est vu condamné à errer dans le cosmos. 2013 : A new Space Odissey.
Rappellons que Monsieur David Bowie vient de sortir son dernier album The Next Day après 10 ans d’absence en studio. Il est toujours dans la place.
Juliette Hautemulle
