À l’heure où les clubs de la capitale demeurent fermés pour une durée encore indéterminée, la Mairie de Paris leur promet des lieux pour faire la fête en extérieur au printemps prochain… un bon moyen de faire des rentrées d’argent avant une réouverture officielle… et pour nous de danser comme avant !
L’espoir renaît ! Après neuf mois de fermetures administratives sans bonnes nouvelles à l’horizon, les clubs parisiens vont pouvoir retrouver une activité de fête au printemps prochain. C’est en tout cas ce que promet la Mairie de Paris avec le réaménagement de lieux en plein air à la disposition des clubs, en attendant la réouverture complète de ces lieux (qui ne sera a priori pas pour tout de suite…).
Ainsi, pour soutenir et sauvegarder le monde de la nuit, la Mairie de Paris encourage les clubs à organiser des formats hors-les-murs en leur confiant des lieux vacants en open air. L’occasion de maintenir un lien social (essentiel pour les petits fêtards que nous sommes !) tout en garantissant un environnement beaucoup moins propice à la transmission du virus que dans un lieu fermé. Et puis, qui dit open air, dit arrivée des beaux jours ! L’unique condition pour que tout se déroule correctement c’est, bien sûr, que les règles sanitaires soient respectées…
“Il faut garder un lien nocturne,” a affirmé Frédéric Hocquard, maire-adjoint chargé de la nuit, lors d’une interview accordée à Regards. “L’idée que les boîtes de nuit, parce que ce sont des lieux dans lequel le virus peut circuler très facilement et beaucoup plus facilement qu’ailleurs, seraient fermées pendant un an ou deux ans, est insupportable. Là on a un problème qui n’est pas simplement de faire la fête, pas un problème économique : on a un problème social, un problème de lien entre les individus, un problème démocratique. La nuit, elle dit aussi des choses sur la démocratie de ce qu’il se passe le jour.“
Attendez-vous donc à voir pulluler plusieurs soirées en open air au printemps 2021, à l’image de ces soirées (légales et autorisées !) à Border City aux Docks de Paris. Parce que oui, ça nous manque cruellement…