La Gare : une station de la Petite Ceinture renaît en club de jazz

La gare du Pont de Flandre ne recevait plus de voyageurs depuis 1934. Squat d’artistes pendant des années, c’est aujourd’hui un club de jazz qui ouvre ses portes.

Une nouvelle gare qui renaît. Situé sur la Petite Ceinture dans le 19e arrondissement parisien, le lieu a été une gare, jusqu’à sa fermeture en 1934. Puis, il s’était rebaptisé “La Gare aux Gorilles” et a servi de squat culturel à de nombreux artistes.

Le squat a fermé ses portes il y a quelques années, et le rachat de l’ancienne gare par Julien Caumer, un artiste graffeur passionné de jazz, va de nouveau lui redonner vie. Un nouveau nom : La Gare, et un nouveau concept : bar et club de jazz.

Cette nouvelle gare transformée sera donc accessible à tous et à participation libre, comprend une salle de concert qui peut accueillir 300 personnes, avec une principale règle, “on n’a pas le droit de parler à voix haute quand les musiciens jouent“, précise Julien Caumer au journal Le Parisien.

Concerts tous les soirs et petits prix

Au programme, des petits prix pour que le lieu reste accessible à tous : par exemple l’entrée est à participation libre, les cafés à seulement 1 euro et les bières à 2,60 euros ; mais qui n’aura pas d’impact sur la qualité de la programmation : des concerts sont donnés tous les soirs à partir de 21h avec à l’affiche des grands noms comme des jeunes talents, français comme internationaux. Mais ce n’est pas tout : résidences d’artistes, accueil d’élèves du Conservatoire, jams, etc, les rendez-vous s’annoncent nombreux.

Julien Caumer, également à l’origine du bistrot musical La Fontaine, rue de la Grange-aux-Belles dans le 10ème arrondissement, a monté le projet de La Gare avec Yassine Abdeltif, et il raconte, toujours au Parisien : “Cela fait dix ans que je cherche un lieu comme celui-ci“. Il ajoute, revenant sur les bons premiers retours du lieu : “Ici, public et musiciens n’ont pas l’impression de se faire avoir. Et dans le jazz, ce n’est pas courant“.