Depuis deux ans, les autorités ne cessent de mettre des bâtons dans les roues des organisateurs de fêtes. Dernièrement, 16 patrons de beach clubs se sont vus interdire de faire venir des DJs et d’organiser des concerts dans leur établissement.
S’il existe bien une île où le clubbing est roi, c’est bien Ibiza. Il suffit d’arriver par avion pour s’en rendre compte : à l’aéroport, toutes les publicités placardées sont celles de clubs. Le ton est donné… Pourtant, ce n’est pas du goût de tout le monde, et notamment de certains habitants de San José qui, exaspérés par le bruit sortant des restaurants de plage et les nombreuses autres conséquences de leur arrivée (prix du transat exorbitant, agents de sécurité odieux…), ont décidé de se plaindre auprès des autorités locales pour faire cesser la fête au bord de l’eau. Les patrons des beach clubs se sont alors vus demander de baisser le son dans leur établissement. Cette mesure n’a malheureusement pas suffit à faire taire les plaignants. Résultat : l’équipe de 16 clubs de plage ont désormais interdiction de recevoir des DJs et d’organiser des concerts.
Depuis 2015, les interdictions et rappels à l’ordre sont de plus en plus fréquents
Cela fait maintenant deux ans que les organisateurs de fêtes se voient mettre des bâtons dans les roues. En 2015, pas mal de free parties sur les plages d’Ibiza ont été interdites. Les descentes dans les clubs ses sont multipliées et une restriction des horaires de fermeture de grands clubs de l’île a même été mise en place en 2016. Il y a deux semaines, une nouvelle loi est passée et, parmi les régulations, est prévue une limitation des niveaux sonores de 85db à 65db pour la saison prochaine. Enfin – et c’est peut être le plus inquiétant – les autorités ont assuré que seuls les permis et licences de club valables accordés par le gouvernement central de l’île puis validés par le conseil municipal de San José sont valables. Or aucun club ne dispose d’une telle licence…
La fête à Ibiza va-t-elle un jour finir par mourir pour de bon ?