LCD Soundsystem, Metronomy, James Blake, Diplo, PNL étaient les têtes d’affiches du We Love Green cette année. Un invité surprise leur a pourtant volé la vedette en transformant le Bois de Vincennes en parcours du combattant…
C’était l’événement à côté duquel il était impossible de passer ce weekend à Paris. Le festival le plus vert de France, pour son sixième anniversaire, investissait le Bois de Vincennes pour un weekend de concerts et d’animations que les intempéries n’auront (presque) pas réussi à gâcher. Il y en avait à peu près pour tous les goûts ce weekend, et même avec l’ombre d’une ou deux annulations, les scènes ont tourné à plein régime.
Des ajustements de dernière minute
Même avec quelques remaniements de dernière minute lors de la première journée de festival, le public arrive en nombre sur le site, qui ouvrira avec une grosse demie heure de retard. C’est dire qu’avec les pluies abondantes de la semaine dernière, il fallait aménager certains endroits pour éviter qu’ils ne deviennent dangereux, et c’est fort heureusement chose faite. A l’exception de quelques animations – notamment le Lalaland, amputé de la moitié de son programme. Seule la programmation du Badaboum et les quelques restos du Lalaland ont finalement survécu aux fortes pluies et à l’environnement désormais marécageux du Bois de Vincennes. Le club-tente made in Badaboum est très dansant ; Acid Pauli, Session Victim, Matthew Dear et Axel Boman feront bouger des popotins jusqu’à l’heure des derniers métros.
Musicalement, c’est Fatima & Eglo Band qui ouvrent le bal, après l’annulation de L’Impératrice. Du coup, FKJ prendra place sur la clairière plus tôt que prévu et ambiancera les premiers arrivés en douceur sur une ambiante minimale et sensuelle qui mettra le public sur un bon pied pour attaquer le reste de la journée. Le programme est encore long : Minuit, Holly Herndon, Girlband et Metronomy (en DJ set) se passeront le relais sur les deux scènes. Même si Joseph Mount est seul sur scène pour nous faire découvrir Summer 08 en DJ set, c’est plutôt entraînant et le public semble penser la même chose, à en croire la foule qui piétine la clairière…

La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016

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La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016

La boue : vraie star du We Love Green 2016
La boue, PNL, LCD Soundsystem… : qui est la vraie star du weekend ?
Malgré tout, les festivités ont bien débuté et tout le monde s’en est visiblement donné à coeur joie. We Love Green nous avait prévenu, il fallait prévoir la paire de bottes (#bottespourtous). Au final, la question a lieu d’être posée : est-ce que la boue, invité surprise de cette sixième édition, ne serait pas la vraie star du weekend ? Elle aura au moins eu le mérite d’être plus prévisible que PNL, qui a finalement joué alors même qu’on s’attendait fatalement à une annulation…
Si on se devait de lister les performances à ne pas râter, elles seraient au nombre de quatre. PNL a assuré sa première grosse représentation dans l’hexagone et a fait sensation. Hudson Mohawke a balancé une trap qui sonnait comme un orage électronique, Hot Chip a fait danser une prairie bondée et LCD Soundsystem a mis tout le monde en transe.
Si cette édition avait décidément des allures de Glastonbury, on peut confirmer qu’on s’y est bien amusé ! La deuxième journée réservait pas mal de surprises encore une fois, même si là encore, le temps a joué en la défaveur du festival.