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La Boiler Room en direct de Paris

Lancées à Londres il y a quelques années par des passionnés de musique et de clubbing, les soirées BOILER ROOM cartonnent désormais un peu partout à travers le monde. Bienvenue enfin à l’escale parisienne “DO NOT DISTURB”, en direct de l’hôtel W à Opéra. UN LIEU, UN CONCEPT ET DES HAPPY FEW Le concept ? Tu peux broadc

Lancées à Londres il y a quelques années par des passionnés de musique et de clubbing, les soirées BOILER ROOM cartonnent désormais un peu partout à travers le monde. Bienvenue enfin à l’escale parisienne “DO NOT DISTURB”, en direct de l’hôtel W à Opéra.

UN LIEU, UN CONCEPT ET DES HAPPY FEW

Le concept ? Tu peux broadcaster en live sur ta web TV les performances des DJs les plus cools de la planète dans des endroits exceptionnels (comme chez l’artiste lui-même parfois) au milieu d’un public restreint. Les DJ’s jouent avec le public dans le dos, face caméra et dans une grande proximité avec les invités. Après l’aftershow des Naive New Beaters en juillet dernier, ce soir c’est de nouveau dans la suite “Extreme WOW” de l’auberge à tendance palace que cela se passe. On s’habituerait presque dis-donc. Programme des réjouissances : CASSIUS, dOP, IVAN SMAGGHE, DIMITRI FROM PARIS, ALAN BRAXE, DJ DEEP. Une affiche de fou.

MONTEE EN PUISSANCE

Vers 21 heures, déambule une clientèle à tatouages un peu perdue dans les couloirs de l’hôtel. Hé oui, ça commence tôt et la plupart ne sont pas coutumiers de tant de strass et paillettes. Arrivés dans la fameuse suite, l’entame se fait en douceur. Alan Braxe, Dimitri from Paris et DJ Deep te mettent juste bien en attendant que l’ambiance s’installe vraiment. A 23 heures, ça y est : environ 200 personnes, qui feraient passer les résidents d’East Village pour des hipsters de seconde zone, s’agglutinent enfin autour des DJ’s. Bras en l’air et pudeur au vestiaire, l’atmosphère devient électrique. Tes oreilles te remercient et la mayonnaise prend. Tu te dis quand même que tu es mieux ici que derrière ton écran d’ordinateur. Minuit, au milieu du déferlement sonore, une rumeur folle se répand : Kate Moss et John Galliano devraient arriver sous peu. La belle et la bête ne pointeront finalement jamais le bout de leur museau, mais qu’importe, la qualité du line-up proposé suffit à ton bonheur. La dernière fois, on réclamait une Démolition Party à l’hôtel W. Ce ne sera pas encore pour ce coup-ci. A voir le joyeux foutoir que déclenche les sets de Cassius et de dOP en clôture des agapes, c’est vraiment de justesse cependant !

Une Chronique de Monsieur B.