Skip to content

L’interview clubbing de Bagarre

Un groupe qui mélange musique clubbing, chanson française et pop, il n’y en a qu’un et il s’appelle Bagarre. Partons à la rencontre de Maitre Clap, Emmaï Dee, La Bête, Mus et Majnoun avec une interview évidemment axée sur le clubbing.

Villa Schweppes : Tout tourne un peu autour du club dans votre projet. Même votre rencontre, paraît-il ?

Emmaï Dee : On s’est effectivement rencontrés à des soirées en club.

Vous êtes toujours des grands clubbeurs ?

La Bête : On a beaucoup moins le temps de clubber.
Maître Clap : On est plus des acteurs du club que des consommateurs, maintenant. On y va pour faire notre club à nous en quelque sorte.

Ça vous arrive souvent de vous faire booker dans des clubs en tant que groupe, pour des showcases ?

La Bête : Ouais !
Maître Clap : On bosse beaucoup avec les membres du collectif parisien Fils de Venus, qui organise des soirées en club. On a commencé à travailler dans le monde de la nuit en même temps qu’eux. On était un bébé groupe et, eux, des bébés organisateurs de soirées. On a organisé une tournée pendant que l’on tournait notre album Club 12345. On faisait des showcases dans des boites de nuit, en passant par Lille, Clermont, Lyon et d’autres.

C’est quoi votre meilleur souvenir en club ?

Majnoun : Récemment, on a tenté un pari. On a voulu faire 5 clubs différents en une seule nuit en Belgique. Comme notre album s’appelle Club 12345, ça avait du sens. On a fait le Labyrinthe à Hasselt, le Cadran à Liège et le Fuse à Bruxelles. Et c’est tout.
Emmaï Dee : On n’a pas réussi à en faire plus. Trop fatigués.
La Bête : C’était un blog belge qui nous avait invité. Et les gars nous avait mis une liste plus une bouteille pour notre arrivée dans le premier club. Ensuite, on a repris le van pour aller au deuxième club et on a eu le droit à la même. On a très peu de souvenir de cette soirée.
Maître Clap : On a fini la soirée au Fuse vers 8h du matin puis on a mangé une soupe à l’oignon.

Le club dans lequel vous vous retrouvez le plus ?

La Bête : A la Folie. Pendant longtemps, c’était le Batofar car on organisait pas mal de soirées là-bas : les “Club Makers”. On invitait les artistes qu’on kiffait comme, par exemple, The Pirouettes, Casual Gabbers ou Yan Wagner.
Maître Clap : Jardin aussi !

Vous vous êtes déjà fait virer d’un club ?

Tous ensemble : Oh oui !
Emmaï Dee : Le tout premier concert qu’on a fait avec Bagarre, c’était à Metz. On est tous arrivés en train avec tout notre matériel, c’était un énorme bordel. Après le concert, avec tous les groupes qui jouaient, on a atterri dans un club qui a accepté qu’on mette nos instruments dans le vestiaire mais, au bout de 2h, on s’est fait virer.
Maitre Clap : En fait, je pense que ça a dégénéré quand j’ai voulu faire un pogo. C’était pas du tout le lieu pour… Mais on a eu de la chance car un autre mec s’est fait virer après nous et le gars a fait le trajet de la porte du club jusqu’au trottoir d’en face en une seule traite.
Majnoun : C’était le Far West.

Un morceau club indémodable ?

La Bête : “Bring Down The Walls” de Robert Owens

Vous qui êtes des pros, on dit “un track” ou “une track” ?

La Bête : Moi je dis une track.
Emmaï Dee : Pareil. Je trouve que ça sonne mieux au féminin.
Majnoun : J’ai l’impression que c’est un changement qui a opéré y’a 2-3 ans. Tous les mecs qui disaient “un track” disent maintenant “une track”. J’en sais pas plus.
Maitre Clap : Soit tu penses à une chanson et dans ces cas là tu dis “une track”, soit tu penses à un morceau et là tu dis “un track”. Bref, on n’a pas trop résolu l’énigme.

Décrivez-nous une soirée en club idéale.

Maitre Clap : Une soirée où il n’y a pas de dresscode. Tout le monde vient comme il veut.
Mus : Avec des robinets de Gin Tonic.
La Bête : Dans un club itinérant. On inventerait les raves parties mais modernes.
Maitre Clap : On ferait jouer les jouer les groupes Soundcloud qui marchent de la région.

Merci Bagarre !