KillASon peut-il prendre le rôle du Young Thug français ? Réponse possible avec “The Rize”.
Peut-être est-ce son glorieux passif dans l’underground des danseurs hip hop, qui goûte peu aux instrus locales. Peut-être est-ce simplement un fils des années 2010. Toujours est-il que KillASon n’a cure des notions de rap français : il balance en anglais sur des beats grandiloquents, et explose le diptyque (très simplifié) rap Therapy – rap de MJC que Hyacinthe mettait déjà fort à mal par ici.
Si vous avez donc envie de retrouver de l’air dans cette drôle de configuration bicéphale, KillASon représente un nouveau rap de club, non plus porté par des beatmakers, mais bien ici par un vrai MC. Voici qui présage ainsi pas mal de bonnes choses et, peut-être, une percée populaire à l’occasion de la réédition augmentée de son album sur le label parisien Fin de Siècle, déjà hôte des merveilles de Milan ou Leave Things notamment. En voilà, un joli programme.
