Julienne Dessagne est, avec son compagnon Sasha Funke, l’un des deux membres de Saschienne. Alors que son mari mixait en ce premier jour du Black Weekend, on en a profité pour rencontrer la musicienne dans l’un des salons du club.
La Villa Schweppes : Première fois au Black Weekend ? Vos impressions ?
Julienne Dessagne : Oui. J’avoue que je déteste la montagne et le ski mais je suis contente d’être là, et puis parce il fait un temps magnifique !
Où vous trouve-t-on à 21 heures ?
Les week-ends à l’hôtel ou en train de diner avec un promoteur de soirées et en semaine chez moi dans le studio ou à table.
Et à 6 heures du matin ?
Dans mon lit, la meilleure place du monde !
Votre dernière nuit blanche ?
Trop souvent…
Qu’est ce qu’on trouve en général dans votre sac quand vous sortez ?
Mon rouge à lèvres et… pas grand chose en fait ! Je viens d’avoir 30 ans et c’est seulement maintenant que j’ai eu mon premier sac à main. Depuis, j’essaye de réfléchir à comment le remplir.
Quelle est votre devise la nuit ?
Beaucoup boire !
Vous buvez quoi justement ?
Ça dépend des hôtes… J’aime bien le vin mais le rouge fait dormir donc en général j’évite. Sinon ma mère m’a dit que le champagne éclaircissait la voix. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
La pire phrase d’accroche pour séduire/technique de drague que vous ayez vue (ou vous-même pratiquée) ?
“T’es française ?”
Vous sortez où en général ?
Chez moi ! Avant de faire de la musique je travaillais au club Fabric à Londres, donc j’ai eu ma dose. Du coup, je sors quand je joue ou quand j’ai des amis très chers qui mixent mais, en principe, je passe la plupart de mon temps à travailler dans mon studio.
Des quartiers que vous affectionnez particulièrement à Paris ?
J’aime bien Belleville et le Canal Saint-Martin.
À quelle soirée auriez-vous adoré être invité ?
Au concert de Michael Jackson qui a eu lieu à Berlin alors que la ville était encore partagée en deux. Les gens de l’Est essayaient d’écouter le live à travers le mur en suivant le sens du vent. J’aurais aimé être de l’autre côté de ce mur, là où on entendait vraiment le son !
Votre dernier meilleur souvenir de fête ?
J’ai habité à Glasgow en 2006. Tous les dimanches, Optimo, un duo de DJ’s, jouaient à Glasgow dans un club qui s’appelle le “Sub Club” et dont le sound system a été réalisé par la même personne qui a fait celui de Fabric. J’y allais tous les dimanches et on appelait ça “l’église”.
Sinon on aime aussi toujours retourner à Cologne parce que c’est là que notre label est basé.
Votre ou vos plus belle(s) rencontre(s) la nuit ?
La dernière fois qu’on a joué en Italie, une fille m’a offert une rose après le concert. J’ai trouvé ça gentil.
Qui inviteriez-vous à votre soirée idéale ?
Mes amis les Pachanga Boys ! Quand ils sont là, ça va…
À quel(s) DJ(s) confieriez-vous vos nuits ?
Aux Pachanga Boys ou à Optimo !
La chanson qui vous ferait vous lever de la banquette pour danser ?
Un morceau de David Bowie comme “Let’s Dance” !
Le morceau qui tourne en boucle dans vos oreilles en ce moment ?
J’ai bien aimé le remix qu’a fait Jeremy Deller pour la Biennale de Venise de cette année et qui s’intitulait “English Magic”.
La chose que l’on ne sait pas sur vous ?
Que je suis chiante tout le monde le sait donc ce n’est plus un mystère. Que je bois beaucoup de champagne n’est pas un secret non plus. Peu de gens savent néanmoins que je suis très anxieuse…
Vos projets pour la suite ?
Je suis en train de travailler sur mon projet solo qui s’appelle “The Twins” et j’ai sorti mon premier disque sur Hippie Dance, le label des Pachanga Boys. Mon autre disque sort sur Optimo et là je suis en train de préparer un live avec une petite tournée. Donc l’avenir c’est mon projet toute seule.
La Nuit…
La nuit, on y pense tous les jours.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.