Skip to content

Jay-Z, alors l’album ?

Magna Carta Holy Grail, le 12ème album de Jay-Z, a leaké 4 jours avant sa sortie officielle le 4 juillet. On l’a écouté… verdict ?

Magna Carta Holy Grail, le 12ème album de Jay-Z, a leaké 4 jours avant sa sortie officielle le 4 juillet. On l’a écouté… verdict ?

Du sexe, de la drogue, et beaucoup de dollars, Jay-Z est de retour avec Magna Carta Holy Grail. Un titre un peu pompeux, certes, mais qui annonce bien la couleur de l’album. Des tubes à gogo et des featurings de premier choix. Jay-Z sait toujours s’entourer des meilleurs. Justin Timberlake d’abord sur “Holy Grail”, qui pose sa voix dramatique sur des notes de piano avant un rap soigné de Jay-Z. Beyoncé, évidemment, sa femme, avec qui il revient en duo sur “Part II (On The Run”), 10 ans après “Bonnie & Clyde”. Glamour et sexy, le tube R&B fonctionne. Rick Ross aussi, son compère aux gros bras. On ne rigole pas sur “Fuckwithmeyouknowigotit” les niggas rappellent qui ils sont vraiment : des bad boys.

Frank Ocean est là aussi et nous offre une sorte de revival de “Pyramids” sur la track “Oceans”. Un titre à s’écouter en voiture, cheveux au vent. Et puis le crew de l’album se retrouve sur “BBC” avec Nas et Pharrell Williams. C’est le seul titre qui nous donne vraiment envie de bouger notre booty.

Quand on retrouve Jay-Z en solo, on reconnait les bons ingrédients qui avaient fait le succès de ses précédents albums. L’argent, avec “Picasso Baby”. Jay-Z est fier de sa réussite et affiche sa fortune sans complexe. La rage, avec “FUTW”. L’enfant de Brooklyn est né dans le guetto et a dû se battre pour en arriver là. Le combat n’est pas terminé, rugit-il. L’Amérique, sur le titre jazzy “Somewhere in America”. Instant émotion, Jay-Z raconte la vieille Amérique de Sinatra. On l’imagine dans sa Rolls Royce, cigare aux lèvres. La famille, avec “Jay-Z Blue” et “La Familia”. Blue Ivy, sa fille est la prunelle de ses yeux : “father never taught me how to be a father“, entonne le rappeur qui n’a jamais appris mais se promet d’être le meilleur. On aime l’utilisation au début de la track d’une citation de Joan Crawford, mère violente dans “Mommie Dearest” (film de Frank Perry, 1981) qui illustre bien son propos.

Alors on pense quoi de Magna Carta Holy Grail ?

On a parfois des impressions de déjà vu, mais Jay-Z nous offre de beaux tubes et de superbes collaborations. En bref, l’album nous séduit. C’est ce qui compte non ?