Oui, on sait, on vous a déjà présenté notre track de la semaine. Mais on ne pouvait pas laisser passer celle-là. Plus d’un an après l’annonce de la séparation d’R.E.M, le clip de leur single Blue est enfin dévoilé. Cela valait le coup d’attendre. C’est l’acteur James Franco qui signe ce clip presque vintage, à l’ambian
Oui, on sait, on vous a déjà présenté notre track de la semaine. Mais on ne pouvait pas laisser passer celle-là. Plus d’un an après l’annonce de la séparation d’R.E.M, le clip de leur single Blue est enfin dévoilé. Cela valait le coup d’attendre. C’est l’acteur James Franco qui signe ce clip presque vintage, à l’ambiance Lynchienne.
En septembre 2011, après 32 ans de bons et de loyaux services, R.E.M. tirait sa révérence et laissait ses fans meurtris avec en cadeau un dernier album, Collapse Into Now. Le 15 novembre 2012, près d’un an plus tard, le clip de leur dernier single, Blue, est mis en ligne, petite et belle surprise de cette fin d’année. Une vidéo particulière et envoutante, et une déclaration d’amour à Los Angeles.
On ressent dans le choix du réalisateur l’influence des livres de James Ellroy ou des films de David Lynch, notamment son long-métrage Mulholland Drive.Ce n’est pas sans évoquer non plus l’univers de Chromatics. La ville est ici dévoilée sous tous ces visages. Le jour elle est noyée sous le soleil de la Côte Ouest, et les rayons semblent se refléter partout dans Los Angeles. Les plans de nuit donnent l’impression de rouler sur l’asphalte bordée de néons pour fixer les enseignes des palaces à l’histoire devenue mythique comme Chateau Marmont (l’hôtel, pas encore le groupe).
Ce véritable petit voyage, on le doit à l’acteur James Franco, qui immortalise pour le groupe des petites scènes de cette ville de tous les possibles. La mannequin Agyness Deyn en pleine séance photo ou encore le photographe Terry Richardson qui prend des clichés de la starlette Lindsay Lohan, tout cela n’est possible qu’à Los Angeles. Une très belle vidéo qu’il faut peut-être voir comme une belle conclusion, ou la promesse d’un joli retour de R.E.M., qui sait ?
Marine Normand
