Toute jeune, Jain est voyageuse, aventurière, joyeuse. Née à Toulouse, c’est à Dubaï et au Congo que Jain est devenue cette artiste au tout début de sa carrière, dans la bonne humeur et avec un timbre bien particulier, rien qu’à elle. On découvre.
Casser la voix
Jain, c’est une jeune femme que l’on sent à fleur de peau, désireuse de s’aventurer musicalement sur le chemin de Nina Simone, l’une de ses influences. Avec sa voix légèrement cassée, son timbre soul, sa personnalité positive et surtout, son sourire qui respire la jeunesse et la douceur, Jain nous laisse en bord de mer à l’écouter chanter, au soleil. Pour son premier EP, Jain est passée par Toulouse, Dubaï, sans oublier le Congo son pays de coeur.
Avec sa guitare et tous les instruments qui s’offrent à elle, la jeune française fille d’expatriés à emporter dans sa valise à Paris des morceaux d’ailleurs, avec talent, textes et souvenirs. Ce qui ressort de “Come“, son premier titre, c’est une volonté très forte de chanter, de “faire de la musique” comme nous pourrions parler, danser ou nous exprimer. Un son définitivement à écouter cet été, en boucle, pour aimer, se détendre ou sourire le temps d’une chanson.

“Come”, premier EP de JAIN

“Come”, premier EP de JAIN
La mini interview découverte
Villa Schweppes : Hello Jain, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Jain : Je suis née dans le sud ouest de la France à Toulouse et j’ai grandi à Pau. Mes parents sont expatriés donc à 9 ans ma famille et moi, nous sommes partis vivre à Dubaï… J’ai commencé petit à petit la musique en faisant des percussions arabes, du tabla. Après 3 années à Dubaï, nous sommes partis vivre 4 ans au Congo, dans une ville qui s’appelle Pointe Noire et c’est là où j’ai vraiment commencé à écrire et composer des chansons. C’est aussi là où j’ai découvert la Black music, de la soul au hip-hop, en passant par le blues et la musique du monde. J’ai ensuite passé mon bac à Abu Dhabi, puis je suis venue vivre à Paris pour faire une prépa en Art.
J’ai commencé petit à petit la musique en faisant des percussions arabes, du tabla.
Pourquoi Jain, ça vient d’où ?
Jain : Lorsque j’étais au Congo, je n’avais pas dit à mes amis que je composais et chantais, j’étais et je suis encore plutôt timide. Donc j’ai longtemps hésité avant de mettre mes chansons sur Myspace. C’est le jour, où par hasard, je suis tombée sur une citation jaïniste que j’ai franchis le pas. Elle disait “Ne sois pas désolé si tu perds, ne deviens pas fière si tu gagnes” et c’est à ce moment là que j’ai réalisé je n’avais rien à perdre, qu’il fallait essayer. Et puis c’est un nom que je trouve assez graphique.
Quand as-tu commencé la musique ? As-tu eu un mentor ?
Jain : J’ai commencé la musique au Congo quand j’avais 16 ans. Une de mes grandes soeurs jouait de la guitare et chantait, ça m’a donné envie d’essayer. Puis j’ai rencontré Monsieur Flash un beatmaker Congolais, chez qui j’allais souvent enregistrer mes maquettes, c’est lui qui m’a donné mes premiers logiciels de musique et m’a appris comment enregistrer mes chansons chez moi… Aujourd’hui je considère Maxim Nucci comme un vrai mentor. Lors de l’enregistrement de cet EP et de cet album, on a mis en place des petits “laboratoires” dans son studio, on a essayé plein de choses, des drum machines et j’y ai appris énormément de choses.
Qu’est-ce qui t’inspires pour chanter, jouer ? Tu es multi-talentueuse !
Jain : Il y a pas mal de choses qui m’inspire, notamment le fait d’avoir vécu à l’étranger par exemple. Mais ce que je préfère , c’est regarder les gens dans la rue… C’est ce qu’il y a de plus inspirant et de plus vivant, c’est plein de rythmes.
Je suis encore plutôt timide.
Comment as-tu préparé ton premier album ?
Jain : J’écris et je compose chez moi, je me suis fabriquée mon propre petit laboratoire où je fais mes maquettes. J’essaie de mettre en forme l’idée que j’ai de la chanson et de la pousser le plus loin possible. Ensuite, je rejoins Maxim Nucci dans son studio, on écoute les maquettes , on en parle, on fait des essais et il amène mes chansons à un autre niveau, à un niveau vraiment “pro”. Cet album a été une vraie collaboration et ça a été super inspirant.
Tu respires la joie de vivre, où puises-tu cette vitalité ?
Jain: Merci… Je suis juste très contente de me lever le matin en me disant que je vais pouvoir faire de la musique.
Ce que je préfère , c’est regarder les gens dans la rue.
Avec qui aimerais-tu faire un duo musical, qui admires-tu artistiquement ?
Jain : J’écoute beaucoup de Hip-hop donc un jour j’adorerais faire un duo avec un rappeur commeJoe badass.
Où est-ce que l’on peut venir t’écouter cet été ?
Jain : Vous pouvez venir aux Solidays le 27 juin, au Big festival le 16 juillet ou le 24 juillet aux Arènes de Nîmes en première partie de Calogero ou le 7 août au festival Conc’air à Saint Louis.