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Jacques : la rencontre musicale du mois

Il y a quelques années, Jacques construisait ses morceaux en direct, dans une forme d’improvisation sincère, reflétant une énergie de l’instantanée sans calcul et sans artifice. Ses lives étaient l’essence même de son projet : une mise en scène crue du soi artistique qui se vit lorsque la musique se joue. Aujourd’hui, l’artiste compositeur touche-à-tout sort son premier album, résultat d’une longue introspection et d’un constat sur lui-même et les autres. Il nous explique tout dans cette interview !

Le 11 février, tu sors ton premier long format “LIMPORTANCEDUVIDE”, peux-tu nous expliquer le choix de ce nom d’album ?

Je trouve qu’il y a un déséquilibre dans le monde que je connais. Tout le monde accorde beaucoup d’importance à seulement un pan de la réalité. C’est tout ce qui est créatif, tout ce qui est plein, tout ce qui est fruité. Il y a un délire quantitatif. C’est ce fameux truc de la croissance. Les gens pensent qu’il faut toujours être de bonne humeur, toujours être bien, toujours être créatif et productif, alors qu’en fait, tout ça ne nous tient pas debout sans des moments de jachère, de vide. L’importance du vide, c’est une invitation à regarder que tout tient aussi grâce à son contraire, au vide. Si on était dans un monde déséquilibré dans l’autre sens, peut-être que j’aurais dit le contraire. C’est vraiment en réaction avec le monde que j’écris ça. Le vide c’est tous ces moments où finalement on ne produit rien, on ne fait rien, où ça n’a pas forcément de sens. Il faut des moments comme ça, des moments où ça ne passe pas et c’est parfois quand ça ne se passe pas que des choses se passent. C’est la conclusion de ma vision du monde en ce moment.

Est-ce que tous tes morceaux résonnent avec ce nom ?

Tous mes morceaux ont un lien potentiel avec le vide. Du coup ça m’a plu d’écrire cela. Je l’ai écrit tout collé sans faire d’espace, ça faisait un truc. On est dans une période, et je parle vraiment à une échelle de l’humanité sur plus d’une centaine d’années. Nous sommes vraiment dans un moment de convergence de l’excitation où on a besoin de tout, tout de suite, tout, tout le temps.

C’est l’idée de cette société de flux qui produit du contenu en permanence, à tel point que l’on ne s’ennuie plus, finalement.

Oui et du coup, ça déclenche aussi une certaine fadeur. C’est pour cela que je parle de ce concept de jachère, que des fois, il faut arrêter et laisser reposer la terre.

Cette idée du vide, comme tu l’expliques, fait penser à l’idée du vide taoïste qui considérait le vide comme un potentiel. À la place de penser que le vide est “quelque chose qui manque”, c’est vu plutôt comme “quelque chose à remplir”.

Oui c’est ça. Le monde est fait de vide et de plein, de créatif et de réceptif. On est tout le temps en train de se “focus” sur un des deux trucs. Ça me semble absurde, ça semble être à la racine de tous nos déséquilibres. C’est une conception du monde où l’on ne regarde que le monde physique. On ne parle pas assez du monde intérieur. Le déséquilibre entre le plein et le vide se retrouve aussi dans le déséquilibre entre la femme et l’homme, bien qu’on commence à entrer dans une phase de rééquilibrage, qui est nécessaire et qui est cool. Je pense qu’avec mon disque et avec ce titre, j’avais envie d’y participer.

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Dans les différents titres que tu as créés, comment as-tu réussi à mettre en avant cette philosophie, ce clin d’oeil disons… spirituel ?

Ça dépend des morceaux. L’album commence sur Porte s’ouvre, donc il a déjà un truc de : “tu es coincé dans une pièce et soudain il y a une porte qui s’ouvre sur un monde extérieur”. C’est un peu comme si c’était le début d’un jeu vidéo et que tu sortais du menu. Après, la notion de vide, je l’ai sortie dans plein de phrases. Il y a un morceau qui parle du fait que je ne sais pas ce que je suis en train de faire de ma vie. L’idée du vide existentiel. Il y a aussi la phrase : “Je me cherche alors que je suis partout”. Il y a carrément un morceau qui s’appelle Rien. Ce sont tous des déclinaisons de cette philosophie-là. À partir du moment où tu es dans cette philosophie un peu taoïste, tu déclines rapidement des notions de tolérance, de croyance, du fait de croire en croire…

Et d’équilibre, comme tu en parlais avant.

Oui, d’équilibre et de recherche de l’équilibre. Tout ça pour moi est lié. Donc voilà, l’album finit en disant que je ne suis rien et que c’est le fait de l’accepter qui fait que je suis heureux. C’est quelque chose que je pense vraiment. Je pense que nous sommes vraiment rien. Mais pas dans le sens “On est bien peu de chose”. Je pense que la vie est une sorte d’hallucination collective et que si tu supprimes la notion de temps, rien n’existe en fait. Tout ce qu’on essaie de faire déséquilibre le tableau d’un côté comme d’un autre. Si tous les problèmes sont résolus, plus rien n’existe. On est juste dans une sorte d’attente, une attente de la résolution, une attente de la mort. C’est une vision qui n’est pas très populaire, j’ai l’impression. Ou que les gens partagent sans le savoir, d’une façon très intérieure. Je trouve qu’il y a une sorte de pudeur existentielle dans notre société française qui est un peu relou.

Pour revenir sur ta pratique artistique, cette idée du vide tu l’as toujours plus ou moins incarné à travers ta musique. Tu as utilisé énormément d’instruments, pas forcément toujours de musique d’ailleurs… comme pour proposer une posture et des pensées qui vont à l’encontre des schémas traditionnels. Est-ce que tu as trouvé avec cet album une façon de progresser dans cette réflexion ?

C’est vrai qu’avant, je faisais un peu l’apologie de tout ce qui n’était pas un instrument. J’arrêtais pas de me dire que j’allais faire de la musique avec ce qui n’est pas fait pour ça, tout ce qui n’a pas été élu comme étant digne de l’appellation “instrument de musique”. Donc en substance, il y avait déjà une envie de montrer, de mettre en avant ce qui n’est pas mis en avant. Là, avec cet album, je mets donc le vide en avant. Là où c’est le plus flagrant c’est sur le titre La Vie De Tous Les Jours, c’est le single où je parle des moments de la vie de tous les jours dont on ne parle jamais. C’est important de les faire exister aussi, sinon, on va finir avec des générations de gens matrixés par les réseaux qui pensent qu’il y a que des gens avec des vies parfaites. Du coup, quand ils baddent, ils se disent : “Mais pourquoi je badde et tout, c’est pas normal…”. Alors que c’est tout à fait normal. Plus tard, je pense que je continuerai à faire la promo des choses que je ne considère pas assez promues ici bas. Avec cet album, je me suis aussi arrêté de me poser la question de la démarche, je voulais juste faire de la bonne musique qui s’écoute bien. Avant je m’étais un peu égaré dans des trucs conceptuels que j’aime bien et qui sont intéressants, mais j’ai aujourd’hui envie d’aller vers des trucs que je ne sais pas faire. Faire de la bonne musique, je ne l’avais jamais vraiment fait – j’avais juste fait de la musique intéressante.

Qu’est-ce que tu considères faire de la bonne musique ?

C’est de la musique quand tu l’écoutes, c’est exquis. Tu as envie de la réécouter à l’infini. Je ne considère pas aujourd’hui que j’ai réussi à faire de la musique qui s’écoute vraiment collectivement et en boucle. J’ai l’impression que j’ai juste Tout Est Magnifique, Sous Inspi et Dans La Radio, qui sont plutôt des morceaux intéressants par leur démarche et leur positionnement mais qui suscitent une forme de compréhension avant d’être appréciés. Aujourd’hui, même s’il y a des choses à expliquer autour de mon album, le concept c’est qu’il y en a pas et que c’est juste de la bonne musique selon moi. Ça a plus vocation à juste être de la musique que tu écoutes, que tu réécoutes, que tu kiffes sans avoir de démarche intellectuelle ou conceptuelle derrière. Je pense que je vais rester dans cette direction-là. Après, je suis toujours à la recherche de l’instant parfait.

C’est quoi pour toi l’instant parfait ?

Pendant mes lives improvisés à l’époque, je faisais de la musique sans savoir vraiment ce que j’allais faire et finalement je jouais en live devant les gens. C’est ce qui se passe en fait dans tous les studios du monde quand les gens composent des trucs, finalement ils improvisent. J’aime bien cette idée de la performance studio, que le studio soit une performance et donc, je suis chaud de continuer à travailler, à briser la séparation entre le studio et le live. Là, je me vois bien faire des performances sur Internet : des lives improvisés pendant longtemps sur des formats qui ne sont pas possibles en festival. Donc là, je bosse sur ça : je me suis fait un nouveau setup d’improvisation qui tire un peu plus loin le son que je faisais avant mais qui ne me permet pas – par contre – de jouer mon album, car mon album a plus vocation à être joué en groupe. Cela va me permettre peut-être de composer un nouvel album et de m’amuser.

Du coup, tu vas mettre moins de place à l’improvisation lors de tes concerts et festivals ?

Ouais. Je pense que l’improvisation c’est un peu de l’arnaque, car en fait, tu ne répètes rien, tu arrives les mains dans les poches, pouf, pouf, tu fais deux trois mélodies, le concert est moyen et puis ciao ! En fait, là j’ai envie d’être un peu plus généreux que ça. À l’époque, je me suis retrouvé traquenardé car je n’avais pas de musique, j’avais quasiment rien sorti mais j’étais booké à tous les festivals. Donc l’improvisation c’était un moyen de ne pas me faire chier et à la fois un moyen de composer des ziks… Mais, quand tu trimballes tout le matos, que tu t’installes en 45 minutes, finalement tu n’es pas dans les bonnes conditions de composition. Là je vais faire un live qui contient un peu des délires d’objets et tout le kiff d’utilisation du son dans la musique mais qui est aussi une simple performance d’exécution de l’album plus généreuse et revisiter un petit peu les arrangements.

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Tu seras accompagné sur scène ?

Oui, je serai accompagné de musiciennes. Deux musiciennes et un musicien. Un pote batteur. En fait, c’est mon amoureuse, ma soeur et mon pote du lycée avec qui j’avais un groupe à l’époque. Comme cela on va pouvoir tourner, ça va être cool, on va voyager un peu. Enfin, si le Covid nous laisse le faire. À côté de ça, l’improvisation je ne le vois pas l’imposer sur les festivals. Je me vois plutôt le proposer, s’il y a un promoteur qui est sensible à ça. Sinon, je le ferai sur Internet. De cette manière, les gens ils viennent ou ils ne viennent pas, je leur impose rien. C’est genre : venez dans ma chambre avec moi voir ce que je fais. C’est une position plus saine pour improviser.

Penses-tu que c’est risqué pour toi, étant donné que ton projet s’est beaucoup orienté autour de cette improvisation et ce bricolage musical ?

J’y ai pensé, mais je suis tellement animé par un truc supérieur dans ma tête. Pour moi, ça n’a jamais été une question d’objets, c’était une question de moi-même. Après, il y avait aussi beaucoup de gens qui me disaient d’arrêter l’univers des objets car ils me disaient que je pouvais faire beaucoup mieux. Le délire des objets, même si ça me fait kiffer et que je vais continuer à le faire, ce n’est pas vraiment un sujet. Les objets, tout comme les instruments de musique, c’est pareil en fait. Mon truc c’est : pas de discrimination, tout ce qui fait un bon son est fait pour être utilisé. Dans mon album il y a aussi énormément de bruits d’objet, même si ce n’est pas forcément ce qui est mis en avant. L’important c’est que ça soit honnête, bien travaillé, sincère et abouti.

Avec LIMPORTANCEDUVIDE, tu es sur un album beaucoup plus pop.

Oui, et c’est donc pour cela que le risque est moins important. Je suis beaucoup en contact avec des gens qui me suivent depuis le début. Je leur envoie des trucs et je vois bien que ça réagit. Donc, il n’y a pas trop de risque. Je suis plutôt peinard. Je suis serein, sinon je ne le sortirais pas. Après je ne sais pas s’il va marcher et si l’album va tenir le temps. J’ai l’impression que oui, mais on ne peut pas savoir.

Quand tu dis de tenir dans le temps, c’est par rapport à quoi ?

C’est à dire que je le réécoute dans 20 ans et je me dis : putain je me suis vraiment égaré. En tout cas, il y a cette envie que ce soit intemporel. Mon disque, je l’ai fait tellement naturellement. J’ai mis du temps à faire un disque car j’avais pas envie de faire un disque en réaction à une demande, ou dans un élan de carrière, ou un début de hype qu’il faudrait que j’alimente. Je me suis interdit de faire un disque dans ces conditions. Là, le disque est venu à moi. J’ai tout fait pour ne pas le faire mais il est revenu, comme si c’était à présent une nécessité.

Justement, quel processus t’a amené vers la création de cet album ?

Pendant longtemps, j’étais là à me dire : les albums, c’est à l’ancienne, personne n’écoute d’albums. Les gens écoutent des playlists Spotify… Enfin, quand il y a des gros albums, les gens écoutent des gros albums, de rappeurs, de popstars… Mais pour les gens pas connus, sortir un album c’est un peu du gâchis. Donc j’étais en mode : bon, je n’ai pas envie de faire un album parce que personne ne va l’écouter. J’avais pas vraiment d’idées et puis j’étais tout le temps en tournée donc je n’avais pas vraiment le temps d’y penser. Je n’avais pas besoin de ça pour vivre, j’avais toujours des demandes. Donc c’était cool que ça se passait comme ça. En fait, j’aurais pu continuer à faire plein de concerts mais de cette façon-là, je serais juste devenu le gars avec la coupe chelou qui fait des sons chelous avec des objets, et finalement, ça m’a soûlé ça. Je trouvais que c’était assez limité. Et là, j’ai créé plein de morceaux et je me suis dit que j’aimerais bien les sortir tous en même temps. C’est ce qu’on appelle un album. J’ai fait un album malgré moi.

Tu collabores assez peu, sans doute parce que ta musique incarne toute ta philosophie et que c’est compliqué de faire entrer quelqu’un dedans, mais… Est-ce qu’il y aurait des personnes avec qui ça fonctionnerait ?

Ouais, je pense que si je n’ai pas tant collaboré, c’est parce que mon positionnement n’était pas clair et que je n’étais pas encore épanoui artistiquement. J’avais seulement percé le début de ma coquille et j’étais arrivé sans trop savoir ce que je faisais. On n’a pas trop compris si j’étais chanteur ou producteur et là, avec l’album, ça se clarifie, je vais être mieux capable de mélanger mon délire, sachant moi-même mieux que c’est. Après je dis ça, mais peut-être que je vais changer de délire encore toutes les deux secondes. Je ne sais pas. Moi je ferais bien de la musique avec plein de gens, en vrai je ne suis pas incompatible. Par contre, je suis un peu compliqué. J’ai envie qu’il y ait des émotions, j’ai envie que ce soit sincère. J’ai fait des collabs avec quelques personnes : Superpoze, Agoria. J’ai fait une BO avec Flavien Berger et j’ai signé une musique de pub avec lui pour Lego. J’ai aussi fait une collab qui a duré deux ans avec Canblaster de Club Cheval. Ça n’a pas encore abouti, mais ça va sortir sur une compilation. Sur mon album, j’aurais pu inviter tout ce beau monde, mais ça n’aurait servi à rien, j’avais envie de faire un disque tout seul. Sinon, ouais… Avec qui je pourrais collab’ ? Moi je suis chaud à bosser avec des gens qui ont de la visibilité et qui sont entendus pour faire passer des messages que je considère pertinents pour la jeune génération. Après, dans les fantasmes persos, j’aime bien Booba, Vald, JUL. En mode inter’, j’aime bien Flying Lotus… En tout cas, je suis chaud de produire des choses pour les gens et de déménager à Los Angeles pour produire des pop stars internationales. Je pense que je suis compatible.

Quand tu vois ce que des artistes comme Danny L Harle ou AG Cook ont réussi à faire avec Carly Rae Jepsen, Kim Petras ou Tommy Cash, alors qu’ils étaient aussi dans quelque chose de très particulier, c’est faisable.

Ouais, mais il avait un truc de pastiche de pop, c’est certain que ça allait se mélanger avec de la vraie pop.

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C’était quand même très hybride comme composition.

Ouais, c’était même IDM. En tout cas, moi je suis chaud. Je suis même chaud de ne même pas apparaître, à passer des heures à faire des sons, prendre mon petit pourcentage et participer à des aventures d’albums où il y a 60 personnes qui bossent dessus. Ça, ça me plairait bien. Je me vois bien faire ça. Je t’avoue que ça fait un peu partie du programme.

Et là, tu as des tournées, des dates qui arrivent ?

Ouais, j’ai des dates. Ce n’est pas encore ouf, mais ça va arriver un peu plus tard. On boucle des dates pour l’été. Mon show n’est pas encore prêt à être montré, du coup les gens ils sont évidemment pas chauds. Ils se disent qu’ils ne savent pas ce que c’est. Donc, il y a un truc de timing qui n’est pas optimal mais ce n’est pas grave car de toutes façons, je m’en fous, je veux faire des trucs. Il y a quand même pas mal de bonnes dates. Je ne suis pas à plaindre.

Et, aujourd’hui, comment est la vie de tous les jours de Jacques ?

Alors la vie de tous les jours, elle est… comment dire… criblée de rendez-vous, de rendez-vous promos, c’est une vie assez peinard. Tu sais, je ne bois pas, je ne fais pas la fête, je ne vois pas grand monde, je suis chez moi, à Paris, avec ma meuf, on est très à la maison, très cocooning, ça “cocoone” à fond et voilà. Je prépare le live donc je suis beaucoup dans des histoires de setup, je réfléchis à plein de trucs, de synchronisation MIDI. Je suis un petit peu frustré de ne pas pouvoir faire tout ce que je veux faire au niveau promo, de pouvoir faire plus de clips, car tout prend un temps de malade. La vie de tous les jours, elle est remplie de trucs.

Qu’est-ce que tu aurais voulu faire de plus ?

Des clips. Mais, là par exemple, j’aurais voulu faire des canvas pour Spotify, ce sont les petites vidéos qu’il y a derrière. Je n’ai pas eu le temps de les faire donc l’album va sortir sans canvas, c’est un peu con. Des petits trucs comme ça où, quand je regarde tout, je me dis : “ah putain, je ne suis pas super bien organisé”.

Ton titre “Vous” parle de l’autre. Qu’aimes-tu et que détestes-tu chez l’autre ?

Ce que j’aime chez les autres, c’est qu’ils peuvent m’aider. Souvent les autres, ils sont au courant de trucs dont je ne suis pas au courant. Et, ce que je déteste chez l’autre, c’est qu’il comprend que dalle parfois. Il faut que je leur explique. Moi, j’ai un peu un syndrome qui est de ne pas me rendre compte que ce qui est simple pour moi c’est pas forcément simple pour l’autre. J’ai un peu ce syndrome là. C’est ce qu’on appelle le syndrome de Dunning-Krüger.

Et une dernière question : qu’est-ce que tu ferais de différent si tu pouvais retourner 10 ans en arrière ?

10 ans en arrière… On est en 2012, alors… Ah, elle est chaude cette question. Qu’est-ce que je ferais de différent en 2012…. ? J’arrêterais encore plus tôt de boire. J’ai arrêté de boire et de fumer en 2014 et c’est la meilleure décision de ma vie je crois en termes de développement personnel. Donc si je pouvais gagner deux ans de ça, je serais chaud. J’arrêterais dès 2012. Le 21 décembre 2012, si possible. Le jour de la fin du monde.

Jacques – Album “LIMPORTANCEDUVIDE”
Sortie le 11 février 2022

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