Jackson Scott a arrêté ses études récemment et il a bien fait. Son premier opus, Melbourne, laisse présager le meilleur. Ni indie, ni mainstream, Jackson Scott est ce petit prodige qu’on va surveiller de très près.
Jackson Scott a arrêté ses études récemment et il a bien fait. Son premier opus, Melbourne, laisse présager le meilleur. Ni indie, ni mainstream, Jackson Scott est ce petit prodige qu’on va surveiller de très près.
Originaire d’Asheville, en Caroline du Nord, Jackson Scott ressemble à tous ces étudiants un peu trop relax en première année. Il produit pourtant, à côté de ses petits boulots, une musique aérienne, un rêve éveillé enveloppé dans des vapeurs de différentes couleurs. Repéré sur Soundcloud, ce petit génie (il a à peine 20 ans), fan de Syd Barrett, donne une nouvelle dimension à la folk.
En ajoutant des touches presque psyché, sans renier la vraie pop, Jackson Scott nous rappelle tous ces nouveaux talents à la guitare acoustique qui transcende les genres pour donner à leur musique un côté nettement plus chaleureux, et humain (on pense notamment à Mac DeMarco). Jackson Scott convoque un imaginaire de l’Amérique profonde, où les jeunes s’ennuient en chemise à carreaux dans des parkings déserts, et s’occupent en racontant des bêtises et en buvant de la mauvaise bière.
Une touche lo-fi qui met autant mal à l’aise (ça touche là où c’est douloureux) qu’elle réconforte, mettant en musique un ennui sous un soleil étincelant. Les morceaux qui accompagneront parfaitement l’été indien.
